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ARUGAM BAY

ARUGAM BAY

 

23 Février 2016


À midi nous faisons une pause dans une gare routière. Impossible de descendre du bus.
À chaque fois, des vendeurs ambulants viennent proposer de la nourriture. Nous achetons à un papi ces espèces de cookies aux lentilles accompagnés d'oignons crus et de piment que Sylvain et moi adorons. Notre eau tiède au goût chloré en guise de boisson...
Un peu léger mais on complétera notre repas avec des clémentines achetées en bord de route pour quelques roupies à 13h lors de notre changement de bus à Kalmunai.
Ce nouveau, plus vieux, ne nous permet pas de continuer notre film. J'en profite pour regarder le magnifique paysage. Nous longeons la côte en passant à travers rizières, lagunes, baies, champs...
Cette partie du pays semble plus pauvre et encore marquée par le tsunami de 2004. C'est d'ailleurs à cet endroit qu'il a été le plus violent. Difficile, d'autant plus pour la région qui connaissait la guerre civile depuis des années.

Cette dernière s'est terminée en 2009, bien que la présence militaire se fasse encore bien sentir.

Le tourisme a un peu de mal à redémarrer. Seuls les amateurs de surf viennent se régaler des hautes vagues.

Pourtant cette région est magnifique. Les maisons en dur laissent place à des baraquements de tôle.

Les gens sont tout aussi accueillants et ne dérogent pas à la règle! Les enfants nous sourient et osent nous saluer timidement. Lorsqu'on leur répond par de grands gestes, ils s'esclaffent de rire et nous rendent notre salut.

Les écoliers ont des uniformes, blancs pour la plupart. Petite cravate, jupe, chemise et chaussettes, des tresses dans les cheveux attachées, par de jolis nœuds de couleur pour les filles.
Cette région est principalement musulmane, troquant ainsi les temples bouddhistes et hindouistes par de jolies mosquées. Les hommes portent la takkiya (si je ne me trompe pas sur le nom), sorte de kippa musulmane, signe de respect envers Allah. Les femmes ainsi que les jeunes filles portent le voile de manière très élégante. Nous avons croisé plusieurs femmes portant la burqa intégrale, tolérée au Sri Lanka.

Ce pays et multi religieux. Ils affichent chacun leurs croyances de manière ostentatoire. Dans les bus chaque conducteur installe un petit hôtel dédié à son dieu. Nous avons voyagé successivement sous la protection d'Allah, de Shiva, de Bouddha, du Christ ou de la Vierge Marie.
À 15h30 nous arrivons enfin Pottuvil à quelques kilomètres de Arugam Bay. Nous demandons à notre chauffeur de tuk-tuk de nous conduire à une guesthouse en bord de plage. Tenue par des amis à lui celle-ci est petite mais accueillante, à une vingtaine de mètres de la mer près du village de pêcheurs. La plage est très sale mais visiblement c'est la même chose tout du long.

La chambre est bien plus propre que la précédente que nous avons eu à Uppuveli. Il fait très chaud, le soleil brûle ne nous permettant pas de nous exposer longtemps.

Les vagues sont très puissantes, rendant l'eau trouble.

Comme partout les chiens sont presque aussi nombreux que les humains.

Nous réservons un cours de surf pour le lendemain et passons le reste de la journée à farnienter.


Célia

 

24 Février 2016 


Qu'est-ce que ça fait du bien de retrouver un bon matelas bien épais avec une super moustiquaire qui n'a laissé passer aucun insectes.
Pas le temps d'en profiter plus ce matin avec une bonne grasse mat, nous avons rendez-vous à 7h30 pour notre cours de surf (plus une initiation en fait ).
Après un rapide cours théorique mis en pratique sur le sable, ça n'a pas l'air très compliqué. Mais sur l'eau c'est une autre paire de manche. Rester allongé sur la planche au milieu des vagues est déjà une épreuve en soit.
À chaque vague "surfable", quand elles ne sont pas trop grosses ou trop petites, nous ramons un peu avec les bras pour nous propulser tout en étant poussé par notre moniteur. Autant dire que les premiers essais ne sont pas concluants du tout.
On tombe lamentablement dans l'eau avant d'avoir pu se mettre debout. Au bout d' énième tentative je réussi à me redresser mais je ne garde la position que quelques secondes avant de chuter.

On ne dirait pas comme ça mais qu'est-ce que c'est physique !

Célia qui a un peu plus de mal que moi, sort de l'eau pour se remémorer la posture sur le sable. À force d'acharnement, elle réussira à se mettre debout sur la planche.
Il y a encore du boulot mais en 1h pour une première approche on ne s'est pas mal débrouillé.
Fin du cours, nous sortons de l'eau et là, mauvaise blague... Une chaussure à Célia a disparu. Sûrement un clébard qui l'a embarqué, l'enfoiré....
Nous cherchons en vain dans les alentours, sans succès.
Les locaux en train de se baigner, qui se demandaient ce que nous cherchions nous aident à explorer les lieux.
Même le proprio de la guesthouse en face où nous surfions nous dépanne d'une paire de tongues en attendant. Trop sympa !
Malgré plusieurs allers-retours sur la plage, c'est peine perdue.
Crevés par le cours de ce matin, nous passerons le reste de la journée à comater sur la plage.

Le soir nous récupérons dans un stand de rue quelques beignets, samossas et autres accras qui constitueront notre dîner.


Sylvain

 

25 Février 2016

 

On se lève, encore tout courbatu du surf d'hier. Les bras, les épaules, la poitrine, tout le haut du corps est douloureux.

Il pleut ce matin, la journée s'annonce couverte. Sans regret, puisqu'à Haputale, notre prochaine étape, il fait le même temps.

Alors quitte à passer une journée maussade comme aujourd'hui autant la passer en bord de mer, plutôt que la montagne où il fait plus frais et humide.

Après le petit-déjeuner nous passons la matinée à la terrasse du resto de la guesthouse, pour faire le blog et trier les photos.

On sent vraiment que c'est la basse saison de ce côté de l'île, plus de la moitié des restos sont fermés, et il n'y a pas grand monde dans ceux qui sont ouvert, c'est très calme.

La seule activité de l'après-midi sera une balade au bord de l'océan démonté, dernier espoir de trouver peut-être la chaussure perdue hier. On rentrera bien sûr bredouille.

Dernière soirée sur Arugam Bay, le petit chaton qui nous colle depuis 3 jours sent que l'on est sur le départ. Il passe successivement des genoux à Célia aux miens pendant que nous jouons au scrabble, ou prenons l'apéro sur la terrasse. Avant de nous coucher il faudra tout de de même le faire sortir, il s'était caché sous le lit, le coquin!!!

 

Sylvain



04/03/2016
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