nosnocesdasie

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SRI LANKA


MIRISSA

MIRISSA

 

27 Février 2016

 

J'arrive nauséeuse, je ne supporte plus les bus sri lankais. C'est vraiment une épreuve à chaque fois.
Sur le trajet, nous discutons avec un couple d'anglais en voyage durant 6 mois en Inde et qui font un crochet par le Sri Lanka pour pouvoir renouveler leurs visas. Étant déjà allés à Mirissa ils nous conseillent une guesthouse en bord de plage, la moins chère de la ville.
Nous décidons donc de nous y rendre.
C'est très sommaire, salle de bain et toilettes communes entre 2 murs et des tôles.

Les chambres sont petites et nous savons d'avance que nous allons mourir de chaud. Elle est envahie de moustique et le lit est tellement petit que l'on n'y rentre pas en longueur....
Mais nous sommes directement sur la plage ce qui compense tout le reste.
Cette dernière est très propre, une première depuis notre arrivée dans ce pays. L'eau cristalline et les vagues sont puissantes. Il n'en faut pas plus pour nous rendre heureux.
Nous passerons le reste de la journée à cramer au soleil et à jouer dans l'eau.

 

Célia

 

28 Février 2016


Réveil matinal involontaire cette fois !
À 6h, le chien des proprio hurle à la mort. Impossible de se rendormir.

Après un petit déj pas cher mais pas terrible nous fonçons dans l'eau.
Il est 8h30, la plage est déserte et il fait déjà très chaud. Pas de coin d'ombre.
La connexion WiFi désastreuse ne nous permet pas d'avancer le blog. Et puis la motivation est difficile à trouver.
Alors nous passons la journée à jouer au UNO, faire des sudokus sur la plage et se faire bouléguer dans la mer par les énormes vagues. Sylvain est comme un gosse dans l'eau!
Vers 19h David et Safia, le couple franco belge nous rejoint à la guesthouse.
Happy Hour au Mojito et petit resto les pieds dans le sable, nous passons un très bon moment.
Vers 22h, agitation sur la plage ! Une tortue est venue "pondre" ou "se perdre" à Mirissa!
Ne voulant pas trop la stresser, nous restons à bonne distance. Mais le respect animal n'est pas acquis pour tout le monde!
Alors les bons touristes de m**** s'approchent, la touchent, l'éclairent à coup de flash et de lampe torche.
Le pauvre animal cherche à repartir vers les eaux mais, un peu désorienté, il a du mal à trouver son chemin.
30 minutes plus tard le serveur vient déposer sur notre table trois bébés tortues qu'il sort d'un énorme seau qui en est rempli.
Il nous dit "rescape, rescape" traduction de "il faut les libérer"
Mais nous trouvons l'attraction touristique de mauvais goût et refusons de les toucher et de nous lever.
Tous unanimes à notre table !
Mais nous sommes visiblement les seuls car tous les clients des tables environnantes prennent dans leurs mains les bébés tortues et les alignent sur la plage.
Les chiens aboient et tournent autour des pauvres petites bêtes qui n'arrivent pas à retourner dans l'eau.
Certains touristes prennent des selfies avec ces petites choses. Dire que c'est une espèce menacée d'extinction !
Malheureusement, les cons, eux, ne sont pas prêts de disparaître!
Un des serveurs finit par demander aux touristes de déposer les bébés tortues dans l'eau. Certaines les jettent littéralement ! Alors qu'elles sont plus petites que la paume d' une main!!!
Bref nous sommes très content d'avoir eu la chance d'en voir mais le plaisir est un peu gâché par la stupidité humaine.
Plus tard dans la soirée nous recroiserons une autre tortue.
Il n'y a pas énormément de monde, et la musique résonne dans la nuit étoilée. Nous refaisons le monde à 4 assis dans le sable sous une lune orange !
David est journaliste dans un quotidien important de Bruxelles et Safia travaille dans l'écologie. Cela rend les discussions encore plus intéressantes.

 

Célia

 

29 Février 2016


Encore une nouvelle journée de farniente au programme. On ne se lasse pas de cette superbe plage.
On passe quasiment la matinée dans l'eau jusqu'à ce que David et Safia nous rejoignent pour aller manger.
L'après-midi, impossible de s'exposer plus au soleil brûlant.
On se met à l'ombre à la terrasse de la guesthouse et on en profite pour sortir le UNO, c'est tellement plus intéressant 4!!
Dernière baignade avant d'aller prendre l'apéro, les vagues sont de plus en plus énormes au fur et à mesure que le soleil perd en intensité.
Des vagues de 2-3 mètres c'est le pied!!!
18h, la paillote d'à côté commence à mettre un peu de son.
Les pieds dans le sable, avec nos bières, on est les rois du pétrole pour admirer notre dernier coucher de soleil sur Mirissa.
Initialement on devait en fin d'après-midi louer un scooter pour aller voir les pêcheurs sur échasses, typique de la côte sud du Sri Lanka.
Ne sachant pas si on avait des chances d'en trouver des "vrais" ( car vu que ces pêcheurs très pauvres demandent un genre de pourboire pour les prendre en photo, certains "faux" pêcheurs ont profité de l'occasion pour gagner 4 ronds) et à la vue du prix de la location du scooter on laissera tomber. Et puis on est si bien à prendre l'apéro sur la plage avec David et Safia.
Je pense même que c'est plutôt ça qui nous a décidé à ne pas aller voir les pêcheurs!!
Petit resto pour finir la journée, toujours avec nos amis franco-belge. Mirissa c'était top, on finit vraiment le Sri Lanka en beauté !!!


Sylvain

 

1er Mars 2016


Ça y est, malheureusement nous sommes au mois de mars. Dire qu'à la fin du mois on rentre en France...
Nous faisons signe à un bus en bord de route pour nous amener à la gare de Matara. Arrivant en avance, nous avons des places assises dans le train. Ouf!!! Fatigués par ces trois nuits plus que moyenne, on se voyait mal faire les 4 heures de train debout entre deux wagons.
À Negombo, nous retournons à la guesthouse où nous avions passé nos deux premières nuits.
Les jeunes proprios toujours aussi cools nous reconnaissent, nous demandent comment s'est passé notre voyage, où nous sommes allés ....
On passe presque un quart d'heure à discuter avec eux des différents endroits où nous sommes allés.

Dernier resto, et comme d'habitude le repas sera accompagné d'une bonne bouteille de vin blanc.
On ne change pas une équipe qui gagne!!
Pour la première fois du voyage, nous n'avons pas hâte de quitter un pays pour un rejoindre un autre. Pourtant on a fait tout ce que l'on voulait ici, mais les Sri Lankais sont tellement des gens exceptionnels que nous n'avons pas envie de les quitter.
Vraiment un super pays ! Notre coup de cœur du voyage, malgré la bière plus chère que partout ailleurs :)

Que ce soit au niveau culinaire, culturel, naturel,  social, c'est le top !!!
Et pour dire c'est ici que l'on a connu le plus de galère, dormi dans des hôtels ou guesthouses les moins confortables, pris le bus pour des trajets ressemblant à l'enfer..... Malgré tout ça ce pays restera une super expérience!
Si vous ne savez pas où partir, venez ici, vous ne serez pas déçus!!!


Sylvain


04/03/2016
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HAPUTALE

HAPUTALE

 

 26 Février 2016

 

Réveil 4h45, petit-déjeuner 5h, tuktuk 5h30,bus 5h45 .....Réglé comme du papier à musique... Tout s'enchaîne plutôt bien.

La journée s'annonce très longue. Les trajets sont toujours aussi difficiles mais par chance nous trouvons à chaque fois des places assises.

Nous quittons peu à peu la côte pour nous enfoncer dans les terres. Nous retrouvons alors le paysage des plantations de thé dans les vallées.

Il fait très beau. Nous espérons avoir le même temps demain pour ne pas regretter d'être resté une journée de plus à Arugam Bay alors qu'il pleuvait.

Nous changeons trois fois de bus, repassons par Ella devant la cascade où nous étions allés avec mes parents et continuons encore un peu plus au centre du pays.

À midi, nous arrivons à Haputale. Un chauffeur de tuktuk nous propose une guesthouse un peu excentrée mais dans notre budget (difficile à trouver à Haputale).

Après avoir déposer les sacs nous retournons en ville manger un rotti, dhal curry et salade de pois chiche épicée dans un petit resto qui ne payait vraiment pas de mine. Mais les papis qui s'occupaient du service étaient fort sympathiques.

Après nous être régalés, ils nous indiquent un coiffeur pour Sylvain et nous y conduisent en passant par les cuisines du resto.

En attendant notre tour, plusieurs personnes s'arrêtent pour taper la discute et repartent tous en nous souhaitons la bienvenue et surtout "god bless you!"

La coupe revient à 1,50 € ,prix imbattable!!

Après un passage par la poste nous faisons les magasins à la recherche d'un sarong, tenue traditionnelle du Sri Lanka et de l'Inde.

Dans un premier magasin Sylvain trouve son bonheur, et le vendeur lui explique comment le mettre. Facile!!!

Dans le second, cette fois c'est moi qui flashe sur les 6m50 de tissu.

Le vendeur un peu gêné me dit ne pas pouvoir me montrer comment il se met, mais il appelle une dame (qu'il connaît) pour qu'elle vienne m'aider.

Des épingles à nourrice par ci, des plis par là... Impossible que je  m'en rappelle !

La tenue compte trois parties dont; bien qu'elle me l'ait dit; j'ai oublié les noms. Une jupe (que l'on ne voit pas), un petit haut qui couvre les épaules mais qui s'arrête au dessus du nombril et le fameux tissu que l'on drape élégamment tout autour.

Fatigués par la journée nous décidons de rester tranquille à l'hôtel. Soit dit en passant c'est plus un homestay qu'un hôtel. Nous sommes d'ailleurs les seuls clients. Petite séance ciné enroulés dans les couvertures.

Et oui c'est la montagne, ça se sent ! La nuit fut fraîche, sacrément fraîche !

 

Célia

 

27 Février 2016

 

Nouveau réveil matinal, c'est pas que l'on n'aime ça, mais on a prévu d'aller voir le lever de soleil au sommet des plantations de thé Lipton, à l'endroit même où Sir Thomas Lipton avait l'habitude de s'asseoir pour contempler son empire.

5h le tuktuk doit venir nous récupérer mais il faut avant tout, trouver comment sortir de la maison car on est enfermé à l'intérieur.

Impossible de passer par les fenêtres, des barreaux nous interdisent l'accès.

Finalement en fouillant un peu dans la maison on trouve plusieurs jeux de clés, dont celui qui nous permettra d'ouvrir la porte.

En attendant notre chauffeur, nous informons notre hôte que nous étions bloqués dans sa dépendance. "Ok merci" nous répond t-il, visiblement il ne nous a pas compris.

30 minutes de tuktuk plus tard nous arrivons au sommet des plantations. Le soleil est déjà levé. C'est sans regret que nous arrivons en retard car il y a encore une brume importante.

En attendant qu'elle se dissipe nous prenons le petit-déjeuner dans le boui-boui du site. Une tasse de thé, certes hors de prix, mais le site est incroyable.

Une statue représente Sir Thomas Lipton assis en train de boire une tasse de thé. À ce que l'on dit, c'est ici qu'il s'asseyait pour observer ses plantations.

Les chiens qui nous ont servi de guide ce matin nous délaissent pour aller s'amuser en contrebas.

Il fait beau, il ne pleut pas mais la brume persiste. Ça donne ceci dit un côté mystique.

Nous rencontrons un couple franco belge croisé la veille sur la plage à Arugam Bay. Nous prenons le petit-déjeuner ensemble et redescendons en direction de l'usine de thé.

9 km de marche à travers les plantations où nous rencontrons les courageuses cueilleuses et beaucoup d'enfants. Ces derniers nous réclament des stylos mais nous n'avons que des bonbons. Restant des enfants, ils n'en refusent pas.

Nous laissons David et Safia à l'usine de thé (ayant déjà visité une avec mes parents) et prenons un tuktuk pour rentrer à la guesthouse.

On ne s'attarde pas et filons vers la pseudo gare routière. Tout s'enchaîne bien et nous prenons immédiatement un bus pour Mirissa. Il n'y en a pas de direct et nous mettrons 6h30 pour arriver à destination.

 

Célia & Sylvain


04/03/2016
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ARUGAM BAY

ARUGAM BAY

 

23 Février 2016


À midi nous faisons une pause dans une gare routière. Impossible de descendre du bus.
À chaque fois, des vendeurs ambulants viennent proposer de la nourriture. Nous achetons à un papi ces espèces de cookies aux lentilles accompagnés d'oignons crus et de piment que Sylvain et moi adorons. Notre eau tiède au goût chloré en guise de boisson...
Un peu léger mais on complétera notre repas avec des clémentines achetées en bord de route pour quelques roupies à 13h lors de notre changement de bus à Kalmunai.
Ce nouveau, plus vieux, ne nous permet pas de continuer notre film. J'en profite pour regarder le magnifique paysage. Nous longeons la côte en passant à travers rizières, lagunes, baies, champs...
Cette partie du pays semble plus pauvre et encore marquée par le tsunami de 2004. C'est d'ailleurs à cet endroit qu'il a été le plus violent. Difficile, d'autant plus pour la région qui connaissait la guerre civile depuis des années.

Cette dernière s'est terminée en 2009, bien que la présence militaire se fasse encore bien sentir.

Le tourisme a un peu de mal à redémarrer. Seuls les amateurs de surf viennent se régaler des hautes vagues.

Pourtant cette région est magnifique. Les maisons en dur laissent place à des baraquements de tôle.

Les gens sont tout aussi accueillants et ne dérogent pas à la règle! Les enfants nous sourient et osent nous saluer timidement. Lorsqu'on leur répond par de grands gestes, ils s'esclaffent de rire et nous rendent notre salut.

Les écoliers ont des uniformes, blancs pour la plupart. Petite cravate, jupe, chemise et chaussettes, des tresses dans les cheveux attachées, par de jolis nœuds de couleur pour les filles.
Cette région est principalement musulmane, troquant ainsi les temples bouddhistes et hindouistes par de jolies mosquées. Les hommes portent la takkiya (si je ne me trompe pas sur le nom), sorte de kippa musulmane, signe de respect envers Allah. Les femmes ainsi que les jeunes filles portent le voile de manière très élégante. Nous avons croisé plusieurs femmes portant la burqa intégrale, tolérée au Sri Lanka.

Ce pays et multi religieux. Ils affichent chacun leurs croyances de manière ostentatoire. Dans les bus chaque conducteur installe un petit hôtel dédié à son dieu. Nous avons voyagé successivement sous la protection d'Allah, de Shiva, de Bouddha, du Christ ou de la Vierge Marie.
À 15h30 nous arrivons enfin Pottuvil à quelques kilomètres de Arugam Bay. Nous demandons à notre chauffeur de tuk-tuk de nous conduire à une guesthouse en bord de plage. Tenue par des amis à lui celle-ci est petite mais accueillante, à une vingtaine de mètres de la mer près du village de pêcheurs. La plage est très sale mais visiblement c'est la même chose tout du long.

La chambre est bien plus propre que la précédente que nous avons eu à Uppuveli. Il fait très chaud, le soleil brûle ne nous permettant pas de nous exposer longtemps.

Les vagues sont très puissantes, rendant l'eau trouble.

Comme partout les chiens sont presque aussi nombreux que les humains.

Nous réservons un cours de surf pour le lendemain et passons le reste de la journée à farnienter.


Célia

 

24 Février 2016 


Qu'est-ce que ça fait du bien de retrouver un bon matelas bien épais avec une super moustiquaire qui n'a laissé passer aucun insectes.
Pas le temps d'en profiter plus ce matin avec une bonne grasse mat, nous avons rendez-vous à 7h30 pour notre cours de surf (plus une initiation en fait ).
Après un rapide cours théorique mis en pratique sur le sable, ça n'a pas l'air très compliqué. Mais sur l'eau c'est une autre paire de manche. Rester allongé sur la planche au milieu des vagues est déjà une épreuve en soit.
À chaque vague "surfable", quand elles ne sont pas trop grosses ou trop petites, nous ramons un peu avec les bras pour nous propulser tout en étant poussé par notre moniteur. Autant dire que les premiers essais ne sont pas concluants du tout.
On tombe lamentablement dans l'eau avant d'avoir pu se mettre debout. Au bout d' énième tentative je réussi à me redresser mais je ne garde la position que quelques secondes avant de chuter.

On ne dirait pas comme ça mais qu'est-ce que c'est physique !

Célia qui a un peu plus de mal que moi, sort de l'eau pour se remémorer la posture sur le sable. À force d'acharnement, elle réussira à se mettre debout sur la planche.
Il y a encore du boulot mais en 1h pour une première approche on ne s'est pas mal débrouillé.
Fin du cours, nous sortons de l'eau et là, mauvaise blague... Une chaussure à Célia a disparu. Sûrement un clébard qui l'a embarqué, l'enfoiré....
Nous cherchons en vain dans les alentours, sans succès.
Les locaux en train de se baigner, qui se demandaient ce que nous cherchions nous aident à explorer les lieux.
Même le proprio de la guesthouse en face où nous surfions nous dépanne d'une paire de tongues en attendant. Trop sympa !
Malgré plusieurs allers-retours sur la plage, c'est peine perdue.
Crevés par le cours de ce matin, nous passerons le reste de la journée à comater sur la plage.

Le soir nous récupérons dans un stand de rue quelques beignets, samossas et autres accras qui constitueront notre dîner.


Sylvain

 

25 Février 2016

 

On se lève, encore tout courbatu du surf d'hier. Les bras, les épaules, la poitrine, tout le haut du corps est douloureux.

Il pleut ce matin, la journée s'annonce couverte. Sans regret, puisqu'à Haputale, notre prochaine étape, il fait le même temps.

Alors quitte à passer une journée maussade comme aujourd'hui autant la passer en bord de mer, plutôt que la montagne où il fait plus frais et humide.

Après le petit-déjeuner nous passons la matinée à la terrasse du resto de la guesthouse, pour faire le blog et trier les photos.

On sent vraiment que c'est la basse saison de ce côté de l'île, plus de la moitié des restos sont fermés, et il n'y a pas grand monde dans ceux qui sont ouvert, c'est très calme.

La seule activité de l'après-midi sera une balade au bord de l'océan démonté, dernier espoir de trouver peut-être la chaussure perdue hier. On rentrera bien sûr bredouille.

Dernière soirée sur Arugam Bay, le petit chaton qui nous colle depuis 3 jours sent que l'on est sur le départ. Il passe successivement des genoux à Célia aux miens pendant que nous jouons au scrabble, ou prenons l'apéro sur la terrasse. Avant de nous coucher il faudra tout de de même le faire sortir, il s'était caché sous le lit, le coquin!!!

 

Sylvain


04/03/2016
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BONUS 2

BONUS 2


L'OCEAN INDIEN 


Une eau limpide, chaude, agitée, un paysage de carte postale avec ses cocotiers, ses bananiers et son sable fin.
En regardant de plus près, on reconnaît les stigmates du tsunami de 2004. Des maisons détruites ont été rafistolées avec des planches et de la tôle. Ce n’est pas très joli mais des efforts ont été faits pour la propreté des plages. La vue sur la mer est magnifique, sur le hamac bercée par le vent et malgré le bruit des vagues, je m’assoupis. Peu de monde au regard de l’immensité de la plage. Quelle chance avons-nous de profiter de ce cadre reposant.
Attention cet océan peut nous surprendre, à la fois par la rapidité avec laquelle je rentre dans l’eau (moins de 2 minutes) ! OUI, vous avez bien lu et vous savez à quel point je suis frileuse… Ensuite par la violence de ses vagues qui peut vous faire rouler-bouler en vous empêchant de regagner la plage. C’est un jeu rigolo (il faut voir nos amoureux se battre ensemble contre les vagues) mais qui impressionne aussi. Attention au courant et aux bobos, n’est-ce pas Sylvain ?
C’est une super expérience qui me réconcilie avec « les vacances à la mer »…


Mounette


« Mais où donc ai-je bien pu mettre cette satanée carte ! » Deux heures de vaine recherche plus tard et je me pose encore cette déprimante question. Ben oui, la fameuse carte qui certifie que j’ai obtenu le premier niveau en plongée sous-marine (et pas celle pour la vaisselle). Ben non, je ne pourrai pas plonger dans l’océan indien avec Célia et Sylvain. Ou alors se limiter à 5 mètres de profondeur (peut-on vraiment parler de profondeur pour cinq petits mètres ?). Triste lot de consolation que je me prépare à accepter durant le vol et le début de nos vacances. Un lot de consolation que nous évitons de justesse, à ma grande satisfaction, grâce à la compréhension et la confiance du patron d’un club de plongée sous-marine (toujours pas pour la vaisselle).
Première plongée : c’est le pied, enfin la palme. Ce sont bien sûr les sensations particulières que procure le monde sous-marin que l’on perçoit en premier. Magique ! Ensuite tout semble n’être qu’un dégradé de vert et de gris mais on n’a pas le temps d’être déçu car plantes et poissons se laissent rapidement découvrir, tout en douceur. Leur chatoiement s’offre à ceux qui savent ouvrir les yeux avec patience et reconnaissance (en gros, il ne faut pas être bourrin). Soudain, une tortue ! Une grosse ! Elle est certes plus petite que Galapago (la tortue des… Galapagos) mais elle est nettement plus grosse que Caroline (la tortue de Boule et Bill). Tapie paisiblement sous une arche rocheuse, elle se laisse admirée telle une diva entourée d’aficionados. Puis, tranquillement, elle s’envole, laissant pantois d’admiration ces hommes grenouilles trop envahissants. Pas le temps de reprendre notre souffle et c’est une murène qui captive notre attention. Quel morceau ! Et quelle aisance ! Elle se faufile, profitant des lézardes rocheuses pour s’éclipser, ressurgir puis disparaître complètement. Seul bémol à cet enchantement, ne pas avoir partagé cet instant féérique avec Sylvain (resté par prudence sur la plage craignant une otite) et Célia (remontée peu avant pour cause de limite d’air atteinte). J’en ai quand même pris plein les mirettes et le cœur.
Deuxième plongée : c’est Hollywood ! Du grand cinéma d’aventure. Cette fois Sylvain est avec nous et Célia reste jusqu’au bout de ce remake de Titanic (modèle réduit, je vous l’accorde). Nous explorons une épave qui repose sur un banc de sable par 25 mètres de profondeur. La descente se fait sans problème en un battement de cils, non, de palmes. Objectivement ce vestige n’est pas exceptionnel pourtant cette sculpture mi-homme/mi-nature me catapulte dans la flibusterie de mes lectures d’enfance, les histoires de pirates, les aventures cinématographiques. Un imaginaire rehaussé par l’émotion de ce témoignage de vies humaines bien réelles. Là encore le cœur fait boum ! La remontée, progressive avec paliers, me permet de remonter à la surface de ce monde extraordinaire, de recouvrer mes esprits, de reprendre pied sur cette terre qui recèle de trésors.
Des trésors qui se méritent par quelques efforts et une ouverture au monde. Des trésors qui sont accessibles grâce aux mains qui se tendent et vous guident. Comme je suis reconnaissant envers Célia et Sylvain qui m’ont ouvert leurs bras et guidé sur ce chemin de l’émerveillement !
Mille merci mes enfants.


Papoun


02/03/2016
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UPPUVELI

UPPUVELI

 

20 Février 2016

 

À 6h, comme prévu, nos deux tuktuks viennent nous récupérer à l'hôtel. Pour le dernier trajet je monte avec ma mère pour papoter encore un peu entre filles.

Pas envie de leur dire au revoir !

À l'aéroport, comme à leur arrivée, nous sommes obligés d'acheter un ticket d'entrée à 300 roupies. Passage dans un premier contrôle de sécurité avec détecteur puis nous arrivons au hall des départs. Leur avion est annoncé à l'heure.

Alors qu'on s'avance vers le guichet de la compagnie, un agent de la sécurité nous arrête. Seuls les passagers peuvent y accéder une fois passé un nouveau contrôle de sécurité. Nous sommes donc obligés de nous dire au revoir alors que leur avion décolle dans deux heures.

Dégoûté ! Ça valait la peine de payer un ticket ! Émotion oblige, on abrège rapidement les au revoir ! C'est vraiment passé trop vite ! Je suis toute déprimée !

Nous repartons en bus vers Colombo. On décide durant le trajet de partir quelques jours vers Trincomalee. Une fois à la gare routière nous trouvons rapidement notre bus.

Je vais nous chercher notre petit-déjeuner dans un stand pendant que Sylvain réserve les places. Je me fais ouvertement draguer par les trois jeunes, attirant le regard des autres clients. Je suis pas très à l'aise mais ils ne sont pas méchants et très souriants. L'un d'eux veut absolument me prendre en photo. Ça en est rigolo.

Quand je repasserai en bus devant eux, ils quitteront tous les trois leurs clients respectifs, pour venir en rajouter une couche. Lorsqu'ils voient Sylvain, ils le félicitent d'être mon "boyfriend" ! Drôle au final. Et tout à fait caractéristique des sri-lankais. Souriant, dragueur et gentil !

Avec Charlotte ( l'infirmière de réa actuellement au Sri Lanka ) ,elle me dira ressentir exactement les mêmes choses. Ayant fait l'Inde juste avant, elle avait pourtant l'habitude.
Nous avons 270 km à parcourir. Temps estimé 7h. Déjà choquant !

Imaginez être enfermé dans une boîte à vive allure, pilant tous les kilomètres pour déposer où prendre un passager, où la température approche les 30-35 degrés, où l'air est chargé d'odeur forte mélange de sueur, parfum, nourriture, gaz d'échappement, avec une musique assourdissante à réveiller les morts, où les personnes sont tellement serrées qu'elle ne peuvent plus bouger sans déranger les voisins...
Jamais en 4 mois nous avons vécu un moment aussi difficile dans les transports.

Les travaux sur la route nous retardent. Au bout de 7 heures nous avons fait à peine plus de la moitié. Dans les environs de Dambulla, la circulation est à l'arrêt. La température grimpe en flèche dans le bus, plus aucun courant d'air.
Mon bras brûle en plein soleil et je me tord pour essayer de me protéger.

Les nerfs nous lâchent. Sylvain veut tout casser en commençant par le haut-parleur juste au-dessus de nos têtes.

Je ne peux m'empêcher de verser quelques larmes quand je me sens angoissée, comme l'autre fois. Je manque d'air ! Littéralement ! Faut que je sorte ! Vite ! Maintenant !

Sylvain se retient d'hurler alors que ça fait déjà 20 minutes que nous sommes à l'arrêt.

Juste avant que l'un de nous craque complètement le bus redémarre.

Sur les 150 kilomètres que nous venions de faire, un peu plus de la moitié étaient dans les bouchons faute aux travaux.

À la sortie de Dambulla, le conducteur autorise une courte pause pipi de 5 minutes. Le reste de la route sera meilleur du fait de la fin des travaux. Non pas que la conduite du chauffeur ce soit amélioré ou qu'il ait décidé de baisser le son. Non ça, ça aurait été trop beau!

Plus de 9h pour moins de 300 km ! Vive les transports du Sri Lanka ! Un tuktuk plus tard, nous sommes sur la plage dans la première guesthouse trouvée. L'eau est un bouillon mais cela suffit à nous faire retrouver le sourire. La chambre est sommaire, assez sale, mais pas cher. On mangera l'habituel curry servi en énorme quantité pour 200 roupies (1 € 30). La soirée parfaite pour compenser cette journée difficile !


Célia

 

21 Février 2016

 

C'est pas la meilleure nuit que l'on ait passé. Entre la chaleur, les moustiques et le matelas hyper fin, on a connu mieux.
On s'en contentera largement, notre seul critère étant d'avoir un bungalow sur la plage à quelques dizaines de mètres de l'océan avec une petite terrasse privative.
C'est si simple le bonheur parfois !!!!
La plage est relativement propre par rapport à tout ce que nous avons vu ici au Sri Lanka, l'océan est un peu agité, mais c'est partout pareil que ce soit sur la côte Est, Sud ou Ouest.

Paradoxalement on a un temps superbe pour l'époque ( c'est ce qui nous a décidé à venir ici) car normalement sur la côte Est, nous sommes en plein dans la basse saison.

Cette journée farniente fait du bien après l'enfer vécu dans le bus hier.

L'objectif des 2 prochains jours et de rattraper notre retard sur le blog est de commencer à trier les photos qui s'accumulent chaque jour un peu plus.
Après un autre succulent repas préparé par notre hôte, on s'endormira paisiblement, bercés par le bruit des vagues.

 

Sylvain

 

22 Février 2016


Aujourd'hui nous n'avons RIEN, mais RIEN fait !

Levé, déjeuner, nager, plage, manger, plage, mer, plage, apéro, plage, dîner, film, dodo ! Quand il n'y a rien à raconter il n'y a rien à raconter ! Cela étant dit, qu'est-ce que ça fait du bien !


Célia

 

23 Février 2016


Nous avons réfléchi des heures durant au moyen de rejoindre Arugam Bay sur la côte sud-est à 273 km de Trincomalee.
Traumatisés par nos précédentes trajets en bus, nous cherchons une autre solution ! Ne connaissant pas les horaires de bus nous décidons de partir de bonne heure.
À 7h30 notre tuktuk, réservé la veille, nous dépose à la gare routière. Par chance notre bus part à 8h.
Durant la première heure nous faisons le tour de Trincomalee. C'est infernal et ne présage pas un trajet facile ! Le bus se remplit très rapidement. Il fait aussi office de moyen de livraison de colis, multipliant ainsi le nombre d'arrêt.
La musique est tout aussi forte mais le conducteur est moins barré (un peu moins !).
Sa conduite plus souple nous permet de regarder un film. Le volume à fond et nos écouteurs arrivent à peine à couvrir la musique. Les premières heures passent ainsi "assez" rapidement

 

Célia


25/02/2016
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UNAWATUNA

UNAWATUNA

 

16 Février 2016


À 14h ma mère est livide et nous arrivons enfin!
Quel calvaire ces bus! La musique est hyper forte! L'odeur est nauséabonde, mélange de renfermé et de sueurs, l'air chaud de l'extérieur est vicié par les gaz d'échappement.
Bref, on s'est dit que c'était le dernier pour mes parents!
Nous trouvons l'hôtel sans difficulté. Ma mère et moi prenons un tuktuk pendant que Sylvain et mon père nous rejoignent en marchant.
L'hôtel est bien situé mais il n'est pas très propre. Une odeur pestilentielle s'échappe des canalisations de nos salles de bain.
Mes parents ont la climatisation, heureusement.
Ma mère se sent de plus en plus fébrile et continue de vomir.
Nous décidons d'aller manger un bout et repérer un centre de plongée pour les prochains jours.
Sylvain et moi avons le 1er niveau et notre licence mais mon père, 1er niveau également, n'a pas retrouvé sa licence.
Le premier centre refuse légitimement de le faire descendre à plus de 5m. Ils nous conseillent tout de même d'autres centres moins regardant.
Nous retournons à l'hôtel faire un brin de sieste et prendre quelques conseils auprès du bon docteur F.
Hydratation, antiémétique et surveillance dans un premier temps, renforcé ensuite par des antibios lorsque la température dépassera les 39°.
Rien à faire de plus si ce n'est de subir et attendre!
Mon père, Sylvain et moi allons nous baigner laissant ma mère se reposer. L'eau est super chaude, les vagues un peu moins fortes mais le courant est bien plus puissant, nous déportant sans difficulté.
Au coucher de soleil, nous rentrons, trouvant ma mère en train de nettoyer la salle de bain avec des lingettes anti bactériennes car "tu comprends , c'est dégueulasse !"
Bref, ma mère quoi!!
Nous décidons de passer la soirée tranquillement sur la terrasse de la chambre de mes parents à jouer à notre éternel Uno autour d'un coca dégazéifié et des crackers.

 

Célia

 

17 Février 2016


Ma douleur à l'oreille est encore un peu présente malgré les anti inflammatoires pris ces derniers jours.
Pas de plongée pour moi aujourd'hui, j'espère que ça ira mieux demain car une seconde sortie est prévue.
Pendant que Célia et Renaud partent explorer les fonds marins d'Unawatuna, je vais me poser tranquille à la plage en les attendant.
Brigitte quant à elle , encore un peu barbouillée préfère rester au frais dans la chambre.
9h du matin il fait déjà super chaud.
1h30 plus tard Célia et Renaud sont de retour.
Célia est déçue car par manque d'air, elle a dû remonter prématurément, loupant ainsi à 2 minutes près une belle tortue et une énorme murène.
Fin de matinée, nous louons 2 scooters pour rejoindre la ville de Galle et son fort hollandais à 5km d'Unawatuna.
Ici ils roulent à gauche ( l'héritage anglais), autant vous dire qu'on est super concentré, d'autant plus qu'ils roulent comme des caluts , surtout les énormes bus.
Pour faire bref , l'histoire du Sri Lanka a été une succession de prise de pouvoir entre les cinghalais (peuple bouddhiste originaire du Sri Lanka) et les tamouls ( peuple hindouiste originaire de l'Inde du sud) jusqu'en 1505 avec l'arrivée des portugais qui conquirent tout le littoral.
Pendant près d'un siècle le royaume de Kandy va repousser les portugais puis les chasser avec l'aide des hollandais qui auront en contre partie le monopole du commerce des épices , très lucratif à l'époque.
Aux alentours de 1800 , la Hollande qui est sous contrôle français cèdent alors l'île aux anglais qui en feront une colonie jusqu'au 4 février 1948, jour de l'indépendance de Ceylan qui prendra alors le nom de Sri Lanka.
C'est sous la période hollandaise que le fort maritime de Galle à été construit.
Nous flanons pendant près de 3h sur les remparts de la forteresse à la découverte des bâtiments plus ou moins restaurés de l'époque coloniale. Ces derniers valent à Galle de figurer au patrimoine mondial de l'UNESCO.
À midi nous découvrons une autre spécialité culinaire du pays: le kottu roty. C'est un roty( un pain plat et épais, une sorte de crêpe en fait) émincé avec de la viande et des légumes. Un régal !!!!
De retour à Unawatuna, direction la plage pour bien finir la journée.
J'espère sincèrement que mon oreille ira mieux demain pour aller plonger sur une épave échouée à 25m de fond.


Sylvain

 

18 Février 2016

 

La plongée de la veille m'est restée en travers de la gorge. Certes j'ai vite fait entraperçu la tortue qui remontait prendre l'air à la surface mais ma déception est trop importante ! J'ai loupé une occasion en or.

En toute objectivité s'il n'y avait pas eu cet épisode "tortue", j'aurais adoré cette plongée !

J'espère qu'aujourd'hui je pourrais atteindre l'épave à 25 mètres de profondeur. Nous sommes tous les trois un peu stressés. La mer est agitée et la visibilité est moins bonne que hier.

Pour autant, après une bonne descente sans aucun problème de décompression (y compris pour Sylvain, bien que n'ayant plus mal redoutait ce moment) nous découvrons une énorme épave de bateau anglais du début 19e siècle, c'est extraordinaire ! Indescriptible! J'ai l'impression d'explorer le Titanic! Bon j'exagère un peu (beaucoup même), mais vous voyez l'idée ! J'adore, je pourrais passer des heures dans ce monde sous-marin. C'est si beau, calme et silencieux.

Les poissons ne sont pas aussi gros qu'annoncés avant notre départ mais sont beaucoup plus impressionnants que la veille. Quel bonheur de partager ça avec mon père!
Pour consigne de sécurité nous amorçons la remontée au bout de 25 minutes. Trop court !

J'ai du mal à me stabiliser au palier des 5 m, probablement par manque de lestage.

Ma mère qui, bien que patraque, a voulu nous attendre sur la plage. On distingue facilement le soulagement sur son visage lorsqu'elle nous voit tous les trois souriants. Ah les maman !

Mes parents rentrent tranquillement à l'hôtel pendant que Sylvain et moi profitons encore de la plage.

Après manger nous faisons un petit tour de ville pour faire quelques emplettes.

Pour passer un moment mère/fille, nous décidons d'aller au spa profiter d'un massage ayurvédique (médecine très réputée, à base de plantes, spécialité du Sri Lanka). Le premier étant fermé, un homme, disons bizarre , nous propose de nous masser chez lui. Délit de faciès, désolé, mais sa gueule enfarinée, ses dreadlocks et ça marche bancale ne nous inspiraient pas confiance. On décline l'offre avant de se faire alpaguer par un chauffeur de tuktuk qui nous conseille un spa à proximité et nous propose de nous y conduire "à pieds". Cela tombe bien car il s'agit de celui repéré plutôt sur Tripadvisor. Malheureusement ils ne prennent que sur rendez-vous. Décidément....

Notre gentil accompagnateur nous propose un autre Spa plus éloigné. Pas envie de perdre plus de temps on se fait conduire dans un jardin à épices en périphérie de la ville. Il décide de nous attendre le temps du soin.

Massage intégral de la tête aux pieds, dynamique et super relaxant, j'adore ! L'heure passe super vite! Mais nous nous sentons tellement décontractées.

De retour à l'hôtel, après un aller-retour inutile sur la plage à la recherche de nos maris, nous les retrouvons dans la chambre. Ils avaient profité de notre absence pour s'offrir une dernière baignade.

Nous retournons manger sur la plage. Bon resto mais beaucoup trop épicé. Ma mère et moi nous contenterons de quelques bouchées de nos assiettes et de gros morceaux d'ananas.


Célia

 

19 Février 2016

 

Dernière journée au Sri Lanka pour Brigitte et Renaud. Ça y est c'est déjà la fin. C'est encore une fois passé tellement vite!!

Pas le temps de chômer ce matin, ni de prendre un dernier bain, il faut être à 10h30 à la gare de Galle pour le train de 11h à destination de Colombo.

Ce dernier lorsqu'il arrive est déjà plein à craquer. C'est comme ça au Sri Lanka, tu pourras toujours acheter un billet, à toi après à trouver une place dans le train. Debout en général ou assis sur tes bagages dans l'allée centrale ou encore entre 2 wagons.
Finalement en montant les derniers, nous choppons de bonnes places. Assis sur le marchepied de la porte qui reste ouverte pendant le trajet. Pas très sécuritaire mais tellement plus agréable que de rester debout dans le wagon bondé.

Le trajet de Galle à Colombo longe toute la côte ouest à quelques dizaines de mètres de l'océan Indien. C'est superbe! 2h30 plus tard nous arrivons à Colombo, on essaie de réserver un train pour rejoindre Trincomalee le lendemain mais il est soit trop tôt soit déjà plein. Tant pis on avisera demain matin.

Une heure de bus supplémentaire et nous arrivons à Negombo.

Derniers achats souvenirs pour mes beaux-parents puis direction la plage pour aller voir le coucher de soleil. Pas de chance le ciel se couvre de plus en plus, il ne nous laissera même pas le temps de rentrer tranquille. Obligés de rentrer en courant sous une pluie battante.

C'est trempe de la tête aux pieds que nous arrivons au mini appartement que nous avons loué pour la nuit. Mini, car prévu pour quatre personnes, les deux lits doubles sont dans la même chambre.

Pour notre dernière soirée avec Brigitte et Renaud, et fidèles à nos habitudes on se fait un bon resto avec notre incontournable bouteille de vin blanc. Finalement le choix du resto italien n'a pas été très judicieux, la nourriture étant beaucoup trop salé et le vin blanc pas terrible terrible. On s'en contentera largement, ça nous change du riz et des nouilles épicées.

 

Sylvain


25/02/2016
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BONUS 1

BONUS 1

 

Cette aventure n'aurait pas été envisagé sans nos enfants. C'est pour cela que nous débuterons ce "bonus" par un grand merci Célia et Sylvain!!! Stimulants et toujours attentionnés, ils nous ont concocté un circuit varié, balayant différents aspects de ce beau pays.

 

LE TRIANGLE CULTUREL

 

Nous avons beaucoup aimé. Très riche de trésors plus au moins cachés dans une nature sauvage. Des sites fabuleux chargés d'histoire qui évoquent les aventures "d'Indiana Jones" ou "Au royaume des singes".
Des animaux exotiques partagent les lieux avec les humains en toute liberté. L'appareil photo clique à plein régime. Joli album en perspective pour Maël!
Les gens rencontrés sont accueillants, souriants. Niro, notre chauffeur pour 4 jours est attentif, il nous permet de manger "local" pour des prix dérisoires et nous ne sommes pas malade.
Grâce aux explications de Célia et Sylvain nous savons plus de choses sur la religion bouddhiste.
Nous avons regardé le bouddha assis, couché, debout, il est partout, les positions des pieds ,des mains et leurs significations. C'était très intéressant !!

 

Papoun et Mounette

 

LES SORTIES SPORTIVES

 

J'étais un peu angoissé de ne pas être à la hauteur des attentes.
Le site de Sigiriya et le pic d'Adam, lieux symboliques et religieux sont hauts, très hauts.
500 marches pour le premier, une belle montée et plus de 5000 marches pour le second, ça impressionne!
Les résultats sont là, nous l'avons tous fait! Quelle fierté même si j'ai mis 1h de plus que les autres pour le pic d'Adam.
Partir à 1h30 en pleine nuit et voir le soleil se lever à 2243m d'altitude, c'est une bien belle récompense et un souvenir inoubliable.
Petite anecdote: quelle surprise de rencontrer au sommet Noémie, une ancienne élève du collège où je travaille et qui connaît Célia.

 

Mounette

 

LA CULTURE DU THÉ

 

Le panorama est magnifique.
Nous avons été guidé par le postier de la ville d'Ella qui nous a tout d'abord invité avec beaucoup de gentillesse boire le thé chez lui.
Il nous a fait découvrir son jardin, il semblait content de parler avec nous, c'était touchant.
Il nous a ensuite accompagné vers une "tea factory" à travers les plantations. Les explications y étaient intéressantes et ont bien montré la rudesse des conditions de travail.

 

Mounette et papoun


24/02/2016
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ELLA

ELLA

 

12 Février 2016

 

À 10h30 nous partons, toujours conduit par notre super Niro qui s'était proposé de nous amener à la gare (alors que son contrat se finissait la veille au soir mais il avait peur pour nous que ce soit compliqué . Qu'il est mignon ce Niro, on l'aime !!)
Épuisés par l'ascension du pic d'Adam de ce matin, nous arrivons à l'heure et mon père finit par s'endormir en attendant le train de 13h30.
Pas de 1er classe cette fois ci! Nul! Sylvain se retrouve même à quelques rangées de nous.
Mon père toujours crevé, sombre, assis inconfortablement, ce qui fait bien rire notre voisine lorsqu'il manque de peu de se cogner la tête contre la table!!
Puis, des places se libèrent au fond du wagon. Nous finissons par nous y retrouver tous les 4.
Les paysages des plantations de thé sont exceptionnels!!! Une carte postale !!! Nous observons les cueilleuses à l'ouvrage!
Les portes du wagon restent comme à chaque fois grandes ouvertes. C'est grisant !!!
Entre le vide, l'air, le paysage et la vitesse ( certes c'est pas un TGV et on approche seulement les 50km/h) , quel sentiment d'aventure , de découverte !!!!
Quel bonheur d'être là !!! Avec mes parents !!!!
On fait passer le temps avec une partie de scrabble que je gagne grâce à l'épuisement physique et mental de mes parents!! Peu importe !! Une victoire est une victoire !!
Arrivés à la gare d'Ella, Sylvain nous convînt de ne pas prendre de tuktuk car l'hôtel est soit disant proche.
Après une marche excessivement longue (10min!) au vu de cette journée, et après avoir subi les foudres de ma colère, il accepte d'interpeller un tuktuk.
Fort heureusement car il devait rester en gros 2km.
C'est une sorte de guesthouse chez l'habitant, un homestay de nouveau genre qui se fait de plus en plus au Sri Lanka. Ainsi les habitants profitent du tourisme en hébergeant chez eux ou dans des dépendances proches les touristes.
Cuisine maison excellente et accueil chaleureux garantis!!
Autant vous dire qu'on n'a pas veillé tard ce soir.

 

Célia

 

13 Février 2016


La guesthouse étant trop éloigné du centre ville d'Ella, contrairement à ce qui était annoncé sur booking ( hein Célia!) nous ne resterons pas une nuit de plus malgré l'excellent accueil que nous avons eu.
Le proprio nous propose même de nous déposer en ville. Au top!!
Une fois installés dans notre nouvelle demeure pour la nuit à venir, nous partons nous renseigner sur les fabriques et plantations de thé qui se visitent aux alentours.
Malheureusement à toutes les personnes à qui nous demandons nous répondent qu'aujourd'hui samedi c'est fermé.
La loose!!!!
On ne peut pas se permettre d'attendre lundi car on devrait faire pas mal de concessions sur le reste du séjour.
Même les flics dans leurs petites cahutes faisant office de poste contrôle et accessoirement d'office de tourisme ne nous donnent pas plus d'espoir.
Tant pis....
Avant d'aller quand même se balader dans la région, on fait un petit détour par la poste pour envoyer nos cartes.
En désespoir de cause je redemande quand même à l'employé s'il connait une fabrique de thé ouverte. Effectivement il y en a une juste à côté de chez lui.
Ayant fini sa journée, il nous propose de nous y accompagner.
Juste à la sortie de la ville, nous traversons les plantations de thé pour arriver jusqu'à sa maison. Adorable, il nous propose de rentrer à l'intérieur pour nous offrir le thé.
Il nous présente sa fille et son fils avant de nous faire découvrir son jardin.
Des fruits et des épices à gogo. Il fabrique lui même son thé, celui que nous avons gouté. Un délice !!
Quelle hospitalité ces Sri lankais!! C'est une réalité, ils sont tous aussi accueillants que cet homme là !!
Petite photo souvenir avec sa famille que nous lui avons promis de lui envoyer puis il nous amène à l'usine à côté.
Visite super intéressante!!!
Les feuilles de thé sont ramassées 3 fois par jour , et 2h maxi après leur récolte il faut qu'elles soient incorporées dans le long processus de fabrication du thé.
Chaque cueilleur doit ramasser 15kg de feuilles par jour pour un salaire journalier de 680 roupies soit 4,5€.
Une fois fabriqué, le thé est envoyé à Colombo, où il est gouté pour définir son prix de vente.
Chaque région du Sri Lanka produit un thé qui a une saveur bien particulière.
L'après midi nous partons aux chutes d'eau de Rawana. Les filles trop frileuses préfèrent rester au sec pendant que nous profitons de la cascade avec Renaud. Les chutes vous plaquent littéralement au sol même si elles ne sont pas très impressionnantes.
Ça fait du bien de se poser un peu, c'est vrai que l'on n'a pas arrêté depuis que Brigitte et Renaud sont arrivés.
De retour en ville nous nous arrêtons acheter le repas de ce soir. Rien de bien original, crackers et samossas, on fait avec ce que l'on a trouvé. Il faut dire que le choix est limité dans les supérettes sri lankaise si l'on ne veut pas aller au resto et se préparer à manger.
Je finirai encore une fois bon dernier à la traditionnelle partie de Scrabble du soir. Mais j'ai bon espoir de m'améliorer dans les jours à venir.

 

Sylvain.

 

14 Février 2016

 

Faute de mieux, nous avons dormi tous les 4 dans la même chambre. Alors que mes parents s'étaient endormi tôt, Sylvain et moi regardions un film d'horreur sur notre ordi avec nos écouteurs.
Trop flipette, je ne pus m'empêcher de pousser quelques cris de panique, qui par chance ne les a pas réveillé.
Vers 7h, nous descendons prendre notre petit déjeuner composé comme tous les jours de thé ,oeuf, pain de mie, beurre, confiture et assiette de fruit. Autant il ne reste jamais d'ananas, autant la papaye fait moins l'unanimité.
Quant aux bananes elles finissent généralement dans nos sacs à dos en se promettant de les manger plus tard.
La guesthouse est idéalement placée pour débuter l'ascension du "little adam's peak" comme ils l'appellent ici.
Fort heureusement il n'en est rien. La balade est super agréable et finit effectivement par une série de marche. Mais tellement plus simple et courte que celle de son grand frère.
En moins d'une heure nous sommes au sommet de la colline.
La vue sur la vallée et les plantations de thé est incroyable.
On peut même voir au loin la cascade de la veille.
Nous ne nous attardons pas car nous devons prendre le bus pour Tangalle à 11h.
La descente est encore plus simple. Nous avons même le temps de prendre une douche et de faire quelques achats à la supérette locale.
À l'heure prévue le bus nous récupère en bord de route. Hier nous avions demandé à être déposé à l'arrêt de bus d'Ella en quittant la maison d'hôte.
On nous avait conduit ici en plein virage, à la sortie d'un parking.
Un homme s'occupait d'orienter les touristes et nous avait donné les horaires de passage.
Pas de panneau, aucune signalétique, aucun guichet, juste cet homme qui semblait gérer divers tuktuk et taxi privé.
Bref, toujours est il que comme il nous avait prévenu, le bus arriva blindé de monde.
Ma mère réussit à rentrer à l'arrière pendant que nous cherchions à caser nos sacs. Plus de place dans le coffre ils les calent tant bien que mal les uns sur les autres à côté du conducteur.
Évidemment le bus était tellement chargé que nous nous sommes retrouvés écrasés les uns contre les autres debout face aux portes du bus laissées ouvertes.
Nous étions devant, ma mère seule à l'arrière, écrasée contre d'autres touristes.
Sylvain s'assit par terre sur les marches, face à l'ouverture, cramponné comme il peut sur les montants de la porte.
L'aide au conducteur qui encaisse les billets des passagers demande à un homme de libérer une place ce qui me permet de m'asseoir.
Pendant 2h le bus fait des embardées dangereuses sur la route, double en plein virage, ne s'arrête même pas, il ralentit juste, obligeant les passagers à sauter en route lorsqu'ils veulent descendre.
Même archi bondé , ils continuaient à récupérer des personnes en bord de route.
Un véritable calvaire.
Je laissais d'ailleurs rapidement ma place à une femme enceinte et son enfant montés un peu plus loin.
Pour ma mère se fût bien pire!
Lorsque nous nous sommes arrêtés 5 min à une vraie gare routière , mon père est allé la chercher. Elle était blanche comme un linge, malade. C'était un véritable supplice pour elle. Par chance la femme enceinte descendit et ma mère pût s'installer à sa place.
Pour lui laisser la vue sur la route, je m'assis à côté de Sylvain, retenue quasiment que par son bras faisant barrière devant moi.
Régulièrement nous sommes obligés de nous lever pour faire monter et descendre les passagers.

 

Célia


24/02/2016
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TANGALLE

TANGALLE

 

14 Février 2016

 

On réussit à négocier pour se faire déposer sur la route au plus près de la guesthouse réservée sur booking à condition que l'on sorte du bus en 4ème vitesse.
Un homme qui sortait torse nu de son jardin nous propose de nous y conduire en tuktuk.
Trop éprouvés par la route, nous acceptons volontiers, entassés à 4 plus les sacs dans un emplacement prévu pour 2.
L'hôtel légèrement en retrait de la plage semble idéal.
Malheureusement il n'ont pas reçu l'avis de réservation de booking.
Décidément rien n'est fait pour nous faciliter le voyage!!
Gentiment ils tentent de nous trouver avec l'aide de notre chauffeur un autre logement vu qu'ils sont complets.
Ils arrivent à contacter booking qui s'excuse largement, reconnaît leur erreur et nous propose un autre hébergement au même prix mais aux prestations supérieures.
Tout fini donc bien avec nos chambres face à la mer dans cette guesthouse familiale.
En attendant nos plats (il est déjà 16h) nous plongeons dans l'océan indien ! Enfin! Quelle délivrance!!!
Puis des pêcheurs nous demandent un coup de main pour remonter l'énorme filet de pêche sur la plage. Tout le monde s'y met touristes comme locaux.
Il fait une de ces chaleurs et le filet est horriblement lourd. Il nous a fallu une bonne demi heure pour sortir les tonnes de petits poissons hors de l'eau emprisonnés dans le filet.
Les corbeaux sont à l'affût, pire que des mouettes, et attrapent tous ceux qui tentent de retourner à la mer. Du pain béni pour les volatiles!
Le reste de la journée s'est décliné ainsi: bouffe ,plage, sieste, plage, sudoku, plage, bouffe. Éreintant !!!
Pour finir la journée en douceur nous nous sommes calés tous les 4 devant un film. Pas besoin de préciser que, comme à son habitude, Sylvain s'est endormi devant. Classique !!

 

Célia

 

15 Février 2016

 

Enfin une vraie journée "off".
Rien de prévu, aucune obligation aujourd'hui si ce n'est juste de profiter.
Même si le temps à du mal à se lever, rien de tel qu'un petit bain dans l'océan indien pour bien commencer la journée.
Comme hier la mer est démontée. On se régale à se faire bouléguer par les énormes vagues. Si bien que je suis passé près de la correctionnelle. Une vague m'a projeté au sol sur le ventre mais mes jambes ont continué à être poussé par les vagues.
Résultat un énorme " crac"et une belle torsion au niveau du dos.
Rien de cassé, j'arrive à bouger mes bras et jambes ouf!!!!
Je me suis vraiment fait peur. Du coup direction le hamac pour finir la matinée au calme.
Après un petit resto en bord de plage, le soleil commence à pointer le bout de son nez. C'est pas trop tôt !!
L'après midi sera pour tous les 4 tout aussi productive que la matinée.
Les baignades sont alternées avec les parties de Uno et les séances de sieste. Ça nous donne un petit avant goût de la façon dont vont être remplies nos journées pour le mois et demi qu'ils nous restent en Asie. C'est bon ça!!!!
C'est bien reposé, en pleine forme que nous partons dîner.
En longeant la plage, un cuistot nous halpague gentiment en prétextant avoir le meilleur poisson de la ville. Le resto les pieds dans le sable, éclairé à la lueur d'arrosoir en ferraille rempli de pétrole faisant office de torche nous séduit immédiatement. Espérons qu'il nous ait dit vrai sur ces produits et ce sera parfait.
Effectivement le poisson était excellent, par contre la gambas que Brigitte s'est forcée à manger manquait de cuisson.
Au final elle aura droit à une bonne intoxication alimentaire qui lui vaudra d'être malade toute la nuit.
La voilà notre contrariété de la journée....

 

Sylvain

 

16 Février 2016


Ma mère est bien malade!
Elle prend sur elle comme d'habitude, mais elle va subir cette journée.
Impossible d'avaler quoi que ce soit, impossible de prendre un dernier bain, elle réussit à s'assoupir un peu dans le hamac à l'ombre des palmiers.
Sylvain et moi comme de gros gamins que nous sommes jouons dans les fortes vagues. Ce qui nous vaut de boire plusieurs fois la tasse et quelques éraflures quand elles nous boulèguent sur le sable.
À 11h nous quittons l'hôtel pour prendre le bus pour Unawatuna à 5km de Galle.
Comme l'avant veille le trajet est difficile, plus encore pour ma mère. Par chance nous obtenons tous les 4 des places assises.

 

Célia


24/02/2016
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LE PIC D'ADAM

LE PIC D'ADAM

 

12 Février 2016


Après une nuit très courte, nous sommes parés à monter le pic d'Adam. Chaussure de marche, chaussette de rando, pantalon convertible, tee shirt technique, polaire et veste imperméable, ma mère emprunte même mes bâtons de marche.
Bref , tout pour réussir, et en plus une motivation sans faille!!
À 1h30 nous débutons l'ascension.
À 2243m d'altitude(7km et 5500 marches) le pic d'Adam est le lieu de pèlerinage religieux le plus important du pays car il est vénéré par les 4 grandes religions du Sri Lanka.
Pour les chrétiens et musulmans, c'est au sommet de cette montagne , qu'une fois chassé du paradis , Adam serait arrivé.
Il y serait resté debout sur une seule jambe jusqu'à ce que ses péchés lui soient pardonnés.
Depuis le 8ème siècle, les musulmans considèrent ce lieu sacré et viennent en masse faire l'ascension.
Une grosse empreinte de pied est visible au sommet au sein du temple construit depuis.
Pour les hindouistes ce serait celle du dieu Shiva.
Pour les chrétiens celle de l'apôtre saint Thomas.
Énormément de croyants viennent gravir les marches en pèlerinage.
Les personnes âgées , les malades, les jeunes enfants, parfois en chantant ou en priant.
Certains souffrent terriblement, comme cette fille à moitié évanoui, portée par son copain et une amie, ou encore cette vieille dame qui vomit ,à bout de force quasiment arrivée au sommet.
Bien qu'elle n'ait pour nous aucune connotation religieuse, cette ascension était très importante.
Tout comme Sigiriya, c'est une des raisons qui nous ont fait choisir le Sri Lanka comme destination.
Ça se mérite certes, mais la vue au sommet est extraordinaire !!
Mounette avance bien. Vers 3h00 du matin nous laissons mes parents derrière nous à contre cœur, mais ma mère s'inquiète trop de nous faire louper le lever du soleil.
Les marches s'enchaînent, toutes inégales et de plus en plus raides.
Une barrière nous aide à nous hisser. Tout le long du chemin des petits stands vendent du thé ou autres boissons chaudes.
Niro nous a formellement déconseillé d'en boire car elles sont préparé à base de l'eau dévalant la montagne.
Arrivés beaucoup trop tôt au sommet , nous nous arrêtons une bonne heure dans une des échoppes manger un samossa chaud et épicé.
Mais la fatigue n'aidant pas, le froid est de plus en plus insupportable.
Le vent souffle fort, il est 4h00 du mat et nos fringues sont trempés de sueur.
Vers 5h30 nous décidons de franchir les dernières marches jusqu'au temple. Nous croisons mon père, qui nous a cherché en vain pendant une demi heure. Le pauvre !!
Il décide de retourner voir ma mère, pas très loin selon lui.
Une fois au sommet nous nous déchaussons malgré le froid et visitons le tout petit édifice qui sert à protéger l'empreinte sacré.
Une énorme cloche ou dong (je ne sais pas comment cela s'appelle) est mis à disposition des pèlerins qui viennent les uns après les autres la sonner.
Il y a énormément de monde. On piétine et on se fait piétiner !
Par chance nous croisons mes parents et c'est ensemble que nous observons le lever du soleil.
Comme dans un film, les couleurs se réveillent une à une. C'est magnifique!!! On l'a fait!!

Je suis tellement fière de ma mère !!! Trop balèze comme disent les jeunes.
Le monde étant petit ( je sais je me répète mais j'y suis pour rien, aucune autre expression ne décrit mieux la chose!!) je me fais interpeller par une fille qui me lance: "excuse moi, t'es pas de la Tour d'Aigues?"
La Tour d'Aigues, ce bled paumé du fin fond du Vaucluse où mes parents vivent toujours.
Heu... Oui... Craquage de mon cerveau ! Le pic d'Adam... Sri Lanka... 6h du mat....la Tour d'Aigues.... Comment est ce possible ? Combiné ensemble c'est trop bizarre!!!
Noémie F (dont je tairai le nom par souci de confidentialité lol), copine du collège, fille de profs et qui vit depuis 4 ans en Chine!
Oui elle aussi est en vacance avec son chéri !!
La Tour d'Aigues, Shanghai, le pic d'Adam... Probabilité.. Impossible!!!
Elle embrasse donc ma mère qu'elle connaît ( tout le monde connaît ma mère à la Tour d'Aigues!) et on passe une grosse heure à papoter des différents chemins que nous avons pris et qui nous ont conduit ici aujourd'hui.
Sa mère était ma prof d'anglais, son père le prof de sport de mon frère !! Drôle!!
Une procession de moine, des chants religieux et des centaines de personnes nous obligent à nous séparer et à débuter la descente.
Il nous faut donc parcourir encore une fois les 7km et 5500 marches, guère plus facile dans ce sens.
Le temps passant vite, les hommes nous lâchent pour aller préparer nos sacs à l'hôtel.
Vers 10h nous sommes tous les 4 attablés autour d'un succulent petit déjeuner après une douche ultra rapide car à 10h30 nous décollons pour la gare d'Hatton.

 

Célia


23/02/2016
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