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BONUS 2

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L'OCEAN INDIEN 


Une eau limpide, chaude, agitée, un paysage de carte postale avec ses cocotiers, ses bananiers et son sable fin.
En regardant de plus près, on reconnaît les stigmates du tsunami de 2004. Des maisons détruites ont été rafistolées avec des planches et de la tôle. Ce n’est pas très joli mais des efforts ont été faits pour la propreté des plages. La vue sur la mer est magnifique, sur le hamac bercée par le vent et malgré le bruit des vagues, je m’assoupis. Peu de monde au regard de l’immensité de la plage. Quelle chance avons-nous de profiter de ce cadre reposant.
Attention cet océan peut nous surprendre, à la fois par la rapidité avec laquelle je rentre dans l’eau (moins de 2 minutes) ! OUI, vous avez bien lu et vous savez à quel point je suis frileuse… Ensuite par la violence de ses vagues qui peut vous faire rouler-bouler en vous empêchant de regagner la plage. C’est un jeu rigolo (il faut voir nos amoureux se battre ensemble contre les vagues) mais qui impressionne aussi. Attention au courant et aux bobos, n’est-ce pas Sylvain ?
C’est une super expérience qui me réconcilie avec « les vacances à la mer »…


Mounette


« Mais où donc ai-je bien pu mettre cette satanée carte ! » Deux heures de vaine recherche plus tard et je me pose encore cette déprimante question. Ben oui, la fameuse carte qui certifie que j’ai obtenu le premier niveau en plongée sous-marine (et pas celle pour la vaisselle). Ben non, je ne pourrai pas plonger dans l’océan indien avec Célia et Sylvain. Ou alors se limiter à 5 mètres de profondeur (peut-on vraiment parler de profondeur pour cinq petits mètres ?). Triste lot de consolation que je me prépare à accepter durant le vol et le début de nos vacances. Un lot de consolation que nous évitons de justesse, à ma grande satisfaction, grâce à la compréhension et la confiance du patron d’un club de plongée sous-marine (toujours pas pour la vaisselle).
Première plongée : c’est le pied, enfin la palme. Ce sont bien sûr les sensations particulières que procure le monde sous-marin que l’on perçoit en premier. Magique ! Ensuite tout semble n’être qu’un dégradé de vert et de gris mais on n’a pas le temps d’être déçu car plantes et poissons se laissent rapidement découvrir, tout en douceur. Leur chatoiement s’offre à ceux qui savent ouvrir les yeux avec patience et reconnaissance (en gros, il ne faut pas être bourrin). Soudain, une tortue ! Une grosse ! Elle est certes plus petite que Galapago (la tortue des… Galapagos) mais elle est nettement plus grosse que Caroline (la tortue de Boule et Bill). Tapie paisiblement sous une arche rocheuse, elle se laisse admirée telle une diva entourée d’aficionados. Puis, tranquillement, elle s’envole, laissant pantois d’admiration ces hommes grenouilles trop envahissants. Pas le temps de reprendre notre souffle et c’est une murène qui captive notre attention. Quel morceau ! Et quelle aisance ! Elle se faufile, profitant des lézardes rocheuses pour s’éclipser, ressurgir puis disparaître complètement. Seul bémol à cet enchantement, ne pas avoir partagé cet instant féérique avec Sylvain (resté par prudence sur la plage craignant une otite) et Célia (remontée peu avant pour cause de limite d’air atteinte). J’en ai quand même pris plein les mirettes et le cœur.
Deuxième plongée : c’est Hollywood ! Du grand cinéma d’aventure. Cette fois Sylvain est avec nous et Célia reste jusqu’au bout de ce remake de Titanic (modèle réduit, je vous l’accorde). Nous explorons une épave qui repose sur un banc de sable par 25 mètres de profondeur. La descente se fait sans problème en un battement de cils, non, de palmes. Objectivement ce vestige n’est pas exceptionnel pourtant cette sculpture mi-homme/mi-nature me catapulte dans la flibusterie de mes lectures d’enfance, les histoires de pirates, les aventures cinématographiques. Un imaginaire rehaussé par l’émotion de ce témoignage de vies humaines bien réelles. Là encore le cœur fait boum ! La remontée, progressive avec paliers, me permet de remonter à la surface de ce monde extraordinaire, de recouvrer mes esprits, de reprendre pied sur cette terre qui recèle de trésors.
Des trésors qui se méritent par quelques efforts et une ouverture au monde. Des trésors qui sont accessibles grâce aux mains qui se tendent et vous guident. Comme je suis reconnaissant envers Célia et Sylvain qui m’ont ouvert leurs bras et guidé sur ce chemin de l’émerveillement !
Mille merci mes enfants.


Papoun



02/03/2016
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