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LAOS


DERNIER BONUS

CONCLUSION DES PARENTS

 

Nous avons passé un excellent séjour au Laos, qui hélas se termine et je remercie de tout mon cœur Sylvain et Célia de nous avoir permis de partager ces instants fabuleux avec eux !!

Ils nous ont fait découvrir une autre façon de voyager, tellement enrichissante.

Ils nous ont guidé à travers ce pays magnifique, riche d'histoires, de coutumes, de traditions, et encore très authentique. Nous avons vu la pauvreté dans les campagnes et même dans les villes mais je me souviendrai toujours de ces enfants souriants , jouant heureux malgré tout. Le bonheur ne se résume pas à ce que l'on possède.

Ici on a appris la patience (surtout Philippe), il ne faut pas être pressé, on prend le temps de vivre...
Merci encore de nous avoir fait ce beau cadeau. Sans vous on aurait été incapables de vivre tout çà et maintenant je ne vais languir que d'une chose: RECOMMENCER!!!
Merci ... Merci ... Merci mille fois et on vous aime très fort!!!


Maintenant Brigitte et Renaud, à votre tour. Vous allez vivre des moments merveilleux comme nous. Il n'y a rien de plus beau que de les partager avec ses enfants.


Profitez en bien et on se racontera nos souvenirs !!!!


Bisous

 

Myriam et Philippe


05/02/2016
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VIENTIANE Partie 2 BONUS

VIENTIANE Partie 2 BONUS

 

Nous avons retrouvé la chaleur avec ses inconvénients (pieds enflés) mais cela nous a fait beaucoup de bien.

On a visité la ville à vélo, très agréable, car pour une capitale on circule très facilement.

Vientiane est une très jolie ville qui est loin encore d'être envahie par les touristes.

On en a profité pour faire du shopping et avec Célia on s'est même offert un dernier massage au Laos, le 3ème et de loin le plus agréable!

 

Philippe et Myriam


05/02/2016
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VIENTIANE Partie 2

VIENTIANE Partie 2

 

29 Janvier 2016

Pour ne pas stresser, nous décidons de nous lever tôt et de rejoindre l'aéroport situé à 5 km avec deux heures d'avance. Largement suffisant, mais on n'est jamais trop prudent. Nous patientons en plein soleil ( je ne m'en plains pas !) sur un petit banc de pierre. C'est un tout petit aéroport desservant une seule destination par jour. Une arrivée puis un départ avec le même avion, pour Vientiane . Les parents de Sylvain ne sont pas particulièrement rassurés bien qu'ils s'y fassent de plus en plus. Le vol durera moins d'une heure.

Même pas le temps de se reposer, nous voici à Vientiane ! La chaleur sur le tarmac est étouffante. Nous qui débarquons en jeans et chaussures, quel plaisir d'avoir chaud ! Nous décidons de retourner à notre ancien hôtel bien qu'il ne nous propose qu'une chambre double et une chambre twin c'est-à-dire 2 petits lits simples. Il nous en faut plus pour nous faire fuir ! Après avoir mangé au resto du coin, nous baladons jusqu'à la Villa Lao, un hôtel sensé dispenser des cours de cuisine. Malheureusement c'est hors de prix. Nous rentrons tranquillement à la guesthouse. Nos doigts sont gonflés par le choc thermique !

À la recherche d'une connexion Internet nous partons explorer une nouvelle partie de la ville. Impossible de trouver quoi que ce soit ! On tourne en rond. Désespérés, on s'arrête dans un glacier pour nous remonter le moral.

Juste à côté se déroule à 17h, un festival asiatique de comédie, cirque, chant. Parfait ! On s'installe et sortons nos caméras. Nous avions prévu de passer une heure mais pris par le spectacle nous resterons jusqu'à la fin. Laos, Cambodge, Thaïlande, Vietnam, Japon, Birmanie, tout les pays du coin sont représentés. C'est une succession de petits shows tous plus impressionnant les uns que les autres. Mime, clown, danse traditionnelle ou contemporaine, marionnettes, spectacle de bulles, acrobaties. Bref il y en a pour tous les goûts. Que d'émotions transmises malgré la barrière de la langue ! Les enfants rient aux éclats. Nous passons un excellent moment. Plus de 21h passée, nous décidons de quitter le spectacle pour aller manger. Direction ensuite le marché nocturne pour acheter deux ,trois souvenirs
La journée a été bien rempli. Sylvain et moi , malgré la petitesse du lit , dormirons comme des bébés.

 

Célia

 

30 janvier 2016

 

Nouvelle journée sportive au programme ! Petit déjeuner habituel au resto de l'angle (oeuf, pain, café, confiture !), puis location de vélos pour la journée. À 10000 kips par personne on aurait tort de s'en priver ! Direction la pagode dorée, monument emblématique du Laos que l'on retrouve sur les billets. La promenade en ville, malgré la circulation est super agréable. Avec en prime un grand ciel bleu ! La pagode brille de mille feux et le parc environnant et tout aussi impressionnant. Des temples et monastères se sont construits tout autour. Un immense bouddha couché (celui du Nirvana) est une des nombreuses curiosités du site. On passe un peu plus d'une heure à s'imprégner des lieux ,c'est tellement beau ! Nous récupérons ensuite nos bolides pour aller visiter "l'Arc de Triomphe" laotien. De structure identique au nôtre, il est gravé de représentation bouddhique et offre un point de vue incroyable sur la ville de son sommet.

Myriam et Philippe découvrent par la même occasion les parkings asiatiques gardés par une personne qui gribouille des signes sur un petit papier en guise de reçu. Le prix est dérisoire comparé en France et ne dépend pas de la durée.

Pour finir la matinée nous visitons le centre d'information COPE , une ONG qui prend en charge les mutilés des mines anti personnelles. Le musée est gratuit mais il vous coûte bien plus que quelques kips hypothétiques. C'est bouleversant... Sylvain et moi avons déjà eu un aperçu de l'histoire tragique de ce beau pays. Mais pour Myriam et Philippe c'est une douche froide. L'impact des bombes est encore tellement d'actualité. Nous apprenons plus sur l'association qui forme des démineurs volontaires. Ils nous sensibilisent aussi sur le rôle qu'on les touristes lorsqu'ils achètent d'anciennes bombes non explosées. Ils nous racontent l'histoire de ces enfants morts ,mutilés car ils avaient ramassé des mines dans l'espoir de les vendre aux touristes pour environ 1000 kips soit environ 12 centimes d'euro. Ils nous parlent aussi de ses paysans qui meurent chaque année en travaillant leur terre. On est écœuré par les agissements passés et présents de nos gouvernements occidentaux. Honte à nous de fermer les yeux encore aujourd'hui sur tout ce qui se passe dans le monde!
Comment peut on tolérer que les États-Unis refusent de signer l'accord reconnaissant leurs dettes envers ces pays bombardés, les libérant ainsi de l'obligation les aider à déminer leurs terres et les libérant de toutes obligations financières ? Bref, nous sommes tous émus par les témoignages et restons quasi silencieux toute la visite.
Nous nous rendons ensuite à la gare routière centrale de Talat Sao. Nous laissons nos vélos au parking et prenons le bus numéro 14 pour visiter le parc des bouddhas. Le bus est déjà blindé et nous nous asseyions dans l'allée centrale. 45 minutes de trajet en passant par le poste de frontière de la Thaïlande. C'est vrai on est tellement près !

On mangera dans un petit resto en face de l'entrée du parc. La serveuse ne parle pas anglais ne comprend pas l'intitulé des menus. On finit par arriver à commander quelque chose. Bon, mais épicé comme toujours.

Le parc est très bizarre. Sont quasi collées des centaines de statues représentant divers passage du Ramayana c'est-à-dire l'histoire du bouddhisme et de l'hindouisme. Myriam et moi sommes conquises, Philippe et Sylvain ont plus de mal à voir l'intérêt du site.

Nous reprenons le bus en sens inverse, récupérons nos vélos et retournons à l'hôtel. Philippe complètement cassé du dos, se reposera une petite heure pendant que nous cherchons désespérément une connexion Internet. C'est vraiment la loose ! En plus on a plein de choses à régler avant le départ de mes parents entre l'organisation de leur séjour, mon nouveau téléphone, les assurances... Bref on perd patience, le blog n'avance pas non plus !

Pour notre dernière soirée nous décidons de nous faire beau (petite robe chemise..). Une fois sur notre 31, on repère sur Trip Advisor, un bon resto. On a envie de vin ! Seule obligation retenue ! Le resto italien, bien que cher semble convenir parfaitement. Malheureusement le vin blanc est dégueulasse ! Désolé du terme mais on est même obligé de le couper à l'eau ! Le chef nous assure qu'il n'a pas tourné et refuse de nous changer la bouteille. Ça valait le coup de payer aussi cher! Au moins la nourriture est excellente et le service aux petits soins.

Dernier tour au marché, nous rentrerons nous coucher épuisés comme chaque soir.

 

Célia

 

31 janvier 2016

 

Et voilà c'est déjà la fin pour mes parents qui rentrent en France ce soir. C'est passé tellement vite ces 2 semaines, on les aurait bien gardé quelques jours de plus avec nous. On est vraiment heureux qu'ils se soient régalés. Ça a été 15 jours intenses mais on a fait pas mal de choses, on a bien vadrouillé!!!

La dernière matinée sera consacrée à l'achat d'ultimes souvenirs histoire de finir les derniers kips restant. Le plus dur étant de savoir quoi ramener à qui. Le Morning Market de Talat Sao n'inspirant pas vraiment mes parents, on retournera à une petite boutique dans une rue adjacente à l'hôtel où il y a un large choix de souvenirs.

Dernier repas laotien également. Nous commandons dans un bouiboui tenu par un couple de personnes âgées très gentilles, l'une des spécialités du pays: le "larp chicken". C'est une sorte de salade de poulet émincé super fin avec énormément d'herbes aromatiques, du citron et de l'ail. Très bon mais très épicé.

L'après-midi sera consacré à la détente. Les filles partent une nouvelle fois se faire masser pendant qu'avec mon père, on va prendre un bain à la piscine municipale de Vientiane deux rues à côté. Un peu vieillotte, on se croirait revenu 30 ou 40 ans en arrière. Mais ce sera largement suffisant pour se rafraîchir.

Les filles, elles, se régalent et reviennent détendues.

Dernière douche, dernière vérification des sacs, 19h il est déjà l'heure de partir pour l'aéroport à contre cœur. 10 minutes de tuktuk plus tard nous y sommes, c'est le moment de se dire au revoir, malheureusement tout a une fin comme on dit.. Derniers câlins, derniers bisous, dur dur .... Ma mère et Célia ne peuvent s'empêcher quelques larmes... Ah les femmes!!!

Allez dans 2 mois on est de retour !!!!!

 

Sylvain

 

1er Février 2016

 

Hier matin, finalement nous avons trouvé un cours de cuisine à un prix convenable. 9h30 Mme Phassouk, notre prof vient nous récupérer à la guesthouse. Direction le marché pour acheter le nécessaire à la confection des plats. Que du frais, Mme Phassouk déambule d'étal un étal pour passer commande. Elle choisit son poisson encore vivant dans une bassine, 10 minutes plus tard, il est vidé, nettoyé et prêt à être cuisiné. Les étals de viandes sont un peu repoussant. Elles reposent directement sur la table, recouvertes de mouches. Mais bon, il faut ne pas y penser quand on en mange et puis de toute façon s'il y avait un risque cela ferait longtemps que l'on aurait attrapé quelque chose vu que tous les restos se servent de ce genre de marché. En attendant que sa viande soit prête, Mme Phassouk dépose directement les billets pour régler l'addition sur les morceaux de viande de l'étalage. Impensable en France...

Bref, le cours de cuisine se déroule directement chez elle et nous ne sommes que tous les deux à participer. Le top ! Au programme, trois plats.

Une soupe, la fameuse "papaya salad"que j'ai adoré et la spécialité que nous avons mangé hier midi avec mes parents le "larp". Cette fois il sera à base de porc. C'est une redondance en Asie, le même plat peut-être cuisiné avec du poulet, du porc, du bœuf ou du poisson.

Mme Phassouk est super, elle nous donne tous ses petits secrets pour que l'on puisse se régaler une fois de retour en France. En discutant avec elle on apprend qu'auparavant elle dispensait des cours de cuisine à la Villa Lao, l'établissement où nous nous étions renseigné il y a 3 jours. Mais du moment où des investisseurs chinois ont repris l'affaire et décidé de monter les prix, elle a préféré partir ne cautionnant pas ces changements. Tant mieux pour nous, pour quasiment moitié prix nous avons droit à un excellent cours de cuisine "particulier".

Les plats sont très simples à faire mais aussi terriblement épicés. Même en mettant 2 fois moins de piment que prévu ça arrache ! Pendant que nous cuisinons nous picorons des bananes frites acheter au marché par notre hôte. Ça ressemble à des chips un peu plus épaisse mais c'est super bon. On se régale de ce que l'on a préparé mais il y a tellement à manger qu'on arrive pas à tout finir. Sacrilège !

On a passé un super moment ce matin, ce cours restera un super souvenir.

De retour à l'hôtel, on est tellement plein, qu'on n'a pas le courage de faire quoi que ce soit. Impossible de bouger. Jusqu'à 17h on végète mais des impératifs nous obligent à nous remuer. Il faut qu'on passe au Hard Rock Café de Vientiane pour ramener un t-shirt à Anaïs, la copine de taff de Célia puis essayer de trouver une sorte de panier en bambou dans lequel se cuisinent le sticky rice (riz collant) autre spécialité du pays.

J'abandonne Célia à l'hôtel le temps que je traverse la ville à vélo pour récupérer tout ça.

Direction ensuite le marché nocturne pour renouveler notre garde-robe. Célia galère un max pour trouver des fringues à sa taille, tout comme moi pour des claquettes en 45. C'est ça de faire plus de 20 cm que la norme laotienne. Dernière soirée au Laos et fidèles à nos habitudes lorsque nous quittons un pays, on se fait péter une bouteille de vin lors de notre dernier repas. Et une, puis deux, puis trois bouteilles, nous obligeant même à aller faire un dernier retrait au distributeur. La journée de demain risque d'être très difficile....

 

Sylvain

 

2 février 2016

 

Aïe, aïe, aïe ... trop de vin ! Petite nuit ! La journée va être très très longue !

À 5h30 nous prenons le taxi pour rejoindre l'aéroport. Après les formalités nous dépensons nos derniers kips dans des cafés extrêmement chers. Le premier vol entre Vientiane et Bangkok dure une petite heure.

8h30 nous commençons notre attente pour notre correspondance prévue à 21h. Ayant pris beaucoup de retard dans le blog nous décidons de profiter de la connexion, pas trop mauvaise pour avancer.

Mais avant toute chose, il nous faut notre McDo , tant désiré ces dernières semaines. À mon grand désespoir il se trouve dans un autre bâtiment où nous n'avons pas accès. On se rabat sur le Burger King pour assouvir notre besoin de malbouffe ! Meilleur remède à la gueule de bois. Petite pensée pour nos fins de féria et notre quick habituel de 5h du mat. Rassasiés, nous nous installons sur les banquettes en plein hall. Finalement le temps passa plus vite que ce que nous pensions.

À 14h nous décidons de manger une salade hors de prix pour compenser psychologiquement le burger du petit déj. Heureusement l'aéroport dispose d'une borne pour recharger les appareils. Mon iPhone me manque ! Courage j'aurai un nouveau portable dans quelques jours.

À 18h30 nous récupèrons nos billets auprès de la compagnie SriLankan Airlines. Les hôtesses sont belles avec leurs longues tuniques traditionnelles et leurs fleurs dans leurs chignons. En se promenant dans l'immense hall de l'aéroport nous trouvons des transats individuels en cuir. On y est tellement bien que l'on manque d'arriver en retard à l'enregistrement. Un comble après plus de 12h d'escale ! Finalement c'est notre avion qui sera à la bourre.

 

Célia


05/02/2016
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LE GIBBON EXPÉRIENCE BONUS

LE GIBBON EXPÉRIENCE BONUS

 

Enfin le moment tant redoute du voyage: le gibbon expérience, 3jours consécutifs dans la jungle avec tyroliennes et nuits dans les arbres (tree house).

Les conditions météo exécrables ont rendu encore plus difficile cette aventure.
Impossible de rejoindre le village en camion car la route était impraticable à cause de la pluie. Il a fallu marcher pendant des heures sous une pluie glaciale. Très mauvaise organisation, souvent livrés à nous même, trempes, gelés.
J'ai trouvé le trek très difficile et dangereux (très peu de sécurité). Je suis allée chercher des ressources au plus profond de moi même et il m'a fallu une volonté de fer pour supporter une des pires journées de ma vie.

25 personnes au départ (que des jeunes) et seulement 11 ont voulu faire le trek, les autres le trouvant trop dangereux dans ces conditions.

Je suis très fière de ne pas avoir abandonnée. Nous étions les plus vieux!!!
Mais malgré toutes ces souffrances, je n'aurai jamais imaginé vivre une aventure aussi extraordinaire, j'ai eu l'impression de voler au dessus de la jungle .

Et malgré le vertige j'ai adoré.
Réveil magique dans la nature avec les cris des animaux et nous avons eu l'immense surprise de voir des gibbons ce qui est très rare. J'ai vécu des moments magiques, uniques dans cette jungle inextricable.

Ces 3 jours resteront à jamais gravés dans ma mémoire. Et je ne remercierai jamais assez les enfants pour leur soutien extraordinaire.

 

Merci mille fois!!!

 

Myriam et Philippe


02/02/2016
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LE GIBBON EXPÉRIENCE

LE GIBBON EXPÉRIENCE

 

26 janvier 2016

 

La nuit fut froide, la faute aux nombreux courants d'air. Je prends mon courage à 2 mains et me lave les cheveux avec une eau à peine froide. Il pleut fort dehors promettant une journée difficile. On manque de chance ces derniers jours!

Après un petit déjeuner express nous rejoignons l'Office du Gibbon expérience et y laissons nos gros sacs. Nous avons fait le choix d'emporter que le strict minimum avec une tenue de rechange pour la nuit. Mais pas encore partis que nous commençons à regretter. Pas le temps de refaire nos sacs à dos, on nous projette une courte vidéo de sécurité et consignes pour le trek.

Comme le monde est toujours petit, nous ferons le trek accompagnés de Maxime et Éléonore, le couple de Français rencontré dans le bus menant à Thakek.

On nous fait monter dans des tout-terrains. Myriam et Philippe, par chance, auront des places à l'intérieur, protégés du froid. Sylvain et moi serons séparés et monterons à l'arrière de deux pick-up différents, à peine à l'abri de la pluie grâce à des bâches en plastique. Ça n'empêche pas le froid de nous congeler jusqu'aux os.

La première pause, au bout d'une grosse heure, me permet de changer de place et de monter à l'avant.

A la deuxième pause, 30 minutes plus tard, Sylvain me rejoint. On est serré mais au chaud et au sec.
Sylvain s'exclame : " il y a intérêt d'avoir besoin d'un tout-terrain car sinon c'est vraiment abusé. Ils auraient pu nous transporter en mini-van!" Il a perdu une occasion de se taire ;-) 2 minutes plus tard nous quittons la route et traversons une rivière.

A partir de là, tout va tourner de travers!

La pluie battante a rendu la route de terre quasi impraticable. Les véhicules font de grandes ornières de boue, s'enlisent, et glissent. Régulièrement, ils nous font descendre des voitures pour grimper la côte à pieds. Par chance, Sylvain et moi descendons moins que les autres, étant à côté du conducteur. Tout le monde est trempé, plein de boue et l'énervement commence à gagner le groupe.

Au bout d'une heure, nous avons dû parcourir 5 kilomètres seulement. Les guides nous demandent de continuer la route à pied, en laissant nos sacs dans les véhicules.

Pendant une heure et demie, nous avançons sous la pluie, dans la boue, beaucoup glissent et tombent. Le chemin est très accidenté. Nous nous arrêtons au niveau d'une hutte de fortune, pas assez grande pour abriter tout le monde. Le bon sens manquant aux guides, ces derniers s'abritent à l'intérieur, autour d'un feu, laissant les touristes agglutinés sous un palmier, espérant ainsi se protéger. Un pauvre petit sandwich et pas d'eau (ayant laissé les bouteilles dans nos sacs). Nous poirotons une bonne heure. Les guides finissent par nous demander de rester ici pendant qu'ils retournent, tous, aux voitures, pour aider les conducteurs à franchir les côtes. Un groupe de touristes commence à se plaindre, à demander des infos, pour savoir si l'on fait demi-tour ou si l'on continue ... Les guides sont peu loquaces et ne parlent que très peu anglais. Ils partent sans nous donner de réelle réponse.

La colère continue à monter dans le groupe. Après une nouvelle heure d'attente, à l'unanimité, nous décidons de faire demi-tour à pied pour voir ce qu'il en est. 10 minutes plus tard, nous croisons un premier véhicule. Le guide nous explique que les autres sont probablement bloqués tant que la pluie continue. Il dit qu'on peut arriver à la Treehouse avant la nuit, qu'il ne faut pas retourner en ville. Nous sommes tous épuisés et trempés. Il est déjà 14h30 / 15h et le guide nous parle d'environ deux ou trois ou quatre heures de marche plus 1h de tyrolienne.

Bref rien n'est clair. La seule certitude que nous avons tous les quatre, c'est que nous n'avons pas envie de faire demi-tour. A y être, on y reste! Jusqu'au bout!!!

Après des discussions houleuses, 11 personnes (dont nous) décident de poursuivre l'aventure. Les 14 autres retourneront à l'agence. Nous apprendrons par la suite qu'ils sont arrivés vers 19h et ont obtenu un dédommagement.

Sylvain et trois autres hommes (Maxime et deux tchèques) repartent en direction des véhicules bloqués pour récupérer les sacs, notamment ceux de Myriam et Philippe, les nôtres étant par chance dans celui qui a réussi à avancer.

Pendant ce temps, nous continuons le chemin sous la pluie. Nos chaussures sont très lourdes à cause de la boue accumulée sous les semelles. Nous croisons dans l'autre sens le précédent groupe, parti il y a 3 jours. Ils sont à bout de force, n'ont rien manger de la journée et nous annoncent encore 4h de marche avant le village plus 1h dans la forêt avant de rejoindre la Treehouse. À coup sûr nous y serons à la nuit tombée.

Par chance, une deuxième voiture arrive à se débloquer et ramène les garçons ainsi que les sacs. Nous nous séparons en deux groupes et montons dans les 4x4. Les conducteurs nous font rire. Ils ne sont absolument pas inquiets, écoutent la musique, chantent, téléphonent... Leurs véhicules ne les écoutent qu'une fois sur 10. Mais ce n'est pas grave, ils s'amusent! Du coup ça détend un peu l'atmosphère. Les gars poussent de temps en temps la voiture. Ils sont plein de boue. Les guides leur offrent des bières en remerciement qu'ils boivent à l'arrière des pick-up, entre deux bosses. Nous n'arriverons pas jusqu'au village et serons obligés de finir le chemin à pied.

1H30 de marche supplémentaire. Nous sommes crevés mais le paysage est tellement beau ! Rizière dans la brume, les ruisseaux, la forêt... Ça nous aide à garder le moral et la motivation. Lorsqu'on arrive enfin au premier camp de base, il a arrêté de pleuvoir ! Enfin ! On nous équipe d'harnais et partons sur un petit sentier dans la jungle. Les montées sont rudes surtout dans la boue et la pénombre.

La première tyrolienne nous exalte tous ! C'est fabuleux ! Arrivés à la deuxième, il fait nuit noire, nous obligeant à sortir nos frontales. Myriam se retrouve bloquée sur la tyrolienne. L'un de nos guides va la chercher. Petite panique dans l'instant mais tout se finit bien. Myriam décidera que désormais elle ne freinerait plus !

Enfin nous arrivons à la Treehouse. Nous sommes épuisés. Le groupe s'est scindé en deux. Nous nous retrouvons avec Maxime et Éléonore à la Treehouse numéro 1 alors que le deuxième groupe ira à La Treehouse numéro 7 à 20 minutes de là. L'accès en tyrolienne à notre logis (pour ces 2 prochains jours) est impressionnant, même de nuit ! Elle est construite sur deux immenses arbres, sur trois étages. Au premier : l'entrée (où nous laisserons nos chaussures), la salle de bain/WC, la cuisine, et la chambre de Maxime Éléonore.
Au deuxième : un autre coin nuit qu'on n'utilisera pas.
Au troisième un espace pour quatre matelas où nous dormirons.
L'eau étant glacée, nous ne nous doucherons pas. Pour éviter d'attraper la mort avec nos vêtements trempés, nous mettons notre tenue de nuit. Il fait tellement froid ! Malheureusement le repas n'aidera pas à nous réchauffer ! Nous aurons, par chance, du thé et du café chaud. Le guide nous explique que la nourriture est restée dans les véhicules bloqués, donc nous n'avons pas grand chose et pas de viande. Mais il nous assure que demain ce sera mieux. Nous essayons, en vain, de le convaincre à faire un feu pour que l'on puisse se réchauffer. Là aussi, il nous promet demain.

Nous décidons d'aller tous se coucher, pour se mettre à l'abri dans nos moustiquaires très épaisses et sous nos couvertures.

 

Célia

 

27 janvier 2016

 

Finalement la nuit a été beaucoup moins difficile que prévu. Nous avons mis du temps pour nous réchauffer lorsque nous nous sommes couchés mais nous n'avons pas eu froid de la nuit malgré l'humidité de la jungle.

Perchés dans les arbres à plus de 30 mètres de haut, nous sommes réveillés par les bruits des animaux au petit matin. Un cadre idyllique pour démarrer la journée ! ! !

Au petit déjeuner, nous avons droit à de la bouffe à foison, sûrement le repas d'hier soir oublié dans la voiture. Il ne pleut plus, c'est une bonne nouvelle mais la mauvaise, c'est que l'on doit remettre nos fringues trempées de la veille si l'on veut avoir de quoi s'habiller pour notre seconde nuit dans notre cabane. Quelle sensation horrible... Je crois que le pire reste quand même les pieds. Au bout de quelques minutes, je ne sens plus mes orteils dans mes chaussures imbibées d'eau. Heureusement avant de partir dans la forêt nos guides, peut-être pour se faire pardonner pour le repas d'hier soir, nous allument un feu afin de se réchauffer et de faire sécher tant bien que mal nos affaires. Quel bonheur, on en rêvait depuis hier soir !!!

Puis c'est parti pour une journée de marche entrecoupée de passages en tyrolienne. Heureusement, il ne fait pas aussi froid que la veille. Au bout de quelques minutes d'effort, on commence à enlever quelques couches de vêtements.

Les tyroliennes sont excellentes!!! Elles font en moyenne entre 250 et 450 m de long. On a l'impression de voler!!! Des sensations de fou quand on pointe les yeux vers le bas. On est parfois à plus de 50 mètres de haut. Faut avoir le coeur bien accroché. Ma mère qui avait une énorme appréhension avant de commencer le Gibbon expérience, se débrouille comme une chef. Après quelques moments d'hésitation au début, elle a pris confiance et tout comme nous elle se régale ! Mais les tyroliennes se mérite.

Pour y accéder il faut marcher, marcher, marcher. Et ça monte ! Pendant la balade nous visitons les autres Treehouse accessibles seulement par tyroliennes.

Depuis celle où a dormi l'autre moitié du groupe, on a l'incroyable chance d'apercevoir les gibbons. Une aubaine car ça faisait 5 à 6 semaines que les guides ne les avait plus vu! Certains sont noirs, les mâles, d'autres roux orange, les femelles. On les observe se délecter de "on ne sais quoi" sur les branches d'un arbre.

13h on commence à avoir faim malgré l'énorme petit déjeuner du matin. Pas de repas prévu pour le moment. On va d'abord visiter la dernière Treehouse avant de rentrer à la nôtre. Soit pas avant 16h. Là encore, comme hier, il y a des soucis au niveau de l'organisation. Heureusement que l'on avait pris de quoi grignoter. Et puis le plaisir ressenti sur les tyroliennes nous aide à oublier la faim.

La dernière cabane vaut vraiment le coup d'œil. Déjà elle est super haute. Puis elle a été construite sur un arbre esseulé. La vue étant complètement dégagé tout autour, cela amplifie la sensation de vide. Surtout quand il faut s'y jeter pour la quitter. Là aussi des sensations indescriptibles ! ! ! Célia et Éléonore la quitteront en sautant en sens inverse, étant les seules à ne pas souffrir du vertige (les veinardes!).

Nous arrivons tous exténués à notre Treehouse où le repas nous attend. Je ne pensais pas que la marche dans la jungle serait aussi difficile, le sol boueux et glissant ne facilite pas les choses. Le supposé repas de midi à peine terminé, on nous amène celui du soir. Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de toute cette bouffe... Même si nos affaires ont séché dans la journée, on se refroidit rapidement dès qu'on ne bouge plus.

Je ne sais pas comment ils ont fait, mais Maxime et Éléonore ont trouvé le courage , même s'ils ont crié, de prendre une douche glacée. Je la leur laisse sans problème. Ça ne tente aucun d'entre nous. Certes la vue depuis la salle de bain et atypique est magique, mais on attendra un jour de plus avant de se laver.

Après quelques parties de UNO à tous les 6, on se force manger un peu du repas de ce soir, comme d'habitude, un énorme seau de riz avec des légumes en sauce. Vivement demain qu'on puisse manger autre chose afin d'éviter l'overdose de riz. Fatigante mais super journée, malgré les conditions, il nous tarde déjà demain pour profiter encore des tyroliennes...

 

Sylvain

 

28 janvier 2016

 

Réveil toujours aussi magique dans ce cadre enchanteur! Même si nous n'avons pas encore aperçu le soleil, le temps va en s'améliorant. On relativise en pensant aux groupes partis 3 jours avant nous que l'on a croisé en arrivant. Eux ont vraiment morflés! 3 jours complets sous la pluie et le froid, pour finir en beauté le dernier jour par une marche surprise de 15 km dans des conditions horribles (les 4x4 n'ayant pas pu accéder au village pour venir les chercher...).

Encore fatigués et courbatus de la veille, nous reprenons la route du retour après le traditionnel petit feu de début de marche.

Avant d'arriver au village, le parcours des tyroliennes fait une boucle en 8, ce qui permet d'en enchaîner 4 sans trop marcher. On ne s'en lasse pas, c'est vraiment le pied! Si on ne pouvait, on y passerait la journée dessus. Pour la dernière, nous la faisons en duo avec Célia. Excellent ! ! ! Le seul problème c'est à l'arrivée. Vu qu'on est plus lourd, on passe quasiment au milieu de la végétation. Vraiment une super expérience ! ! !

Si vous devez un jour aller au Laos, faites un détour par Huay Xai. Ça vaut vraiment le coup. Surtout dans de meilleures conditions météo. Je suis vraiment fier de mes parents et surtout de ma mère qui a puisé au fond de ses ressources pour finir ces 3 jours de trek. Midi, comme prévu (ouf ! ! ! ) les 4x4 arrivent au village. Même si ça a parfois été très dur, c'est 3 jours sont passés à une vitesse folle.

Le voyage retour n'est pas des plus agréable avec la route défoncée qui nous rend tous un peu malade. Vivement qu'on arrive à Huay Xai. Après avoir récupéré nos gros sacs à l'agence, nous trouvons, pour moins cher, un hôtel de bien meilleure qualité. Les fenêtres ferment bien, pas de courant d'air à l'horizon. Une bonne douche puis direction le spa.

Après tous ces efforts, on a bien mérité un peu de réconfort. On commence par une heure de sauna aux herbes. Nous qui voulions de la chaleur, on est servi. Ça nous fait un bien fou! S'en suivra un massage d'une petite heure pour mes parents et Célia, le spa n'ayant pas trouvé de 4e masseuse pour s'occuper de moi. Pas grave, j'irai les attendre au bar à côté de l'hôtel en sirotant ma traditionnelle beer lao du soir.

Mes parents et Célia reviendront complètement congelés, entre autre car ils ont été massé à la baume du tigre!

 

Sylvain


02/02/2016
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CROISIÈRE SUR LE MÉKONG

CROISIÈRE SUR LE MÉKONG

 

24 Janvier 2016

 

On a mis le réveil tôt ce matin pour aller assister à l'aumône des moines. C'est ici à Luang Prabang une vieille tradition qui se perpétue tout les matins à l'aube. Les moines tout d'orange vêtus déambulent dans les rues, un panier dans les mains pour faire l'aumône. Les habitants de Luang Prabang ainsi que beaucoup de touristes maintenant, remplissent leurs paniers de nourriture. N'ayant aucun revenu ils ne se nourrissent seulement des dons récoltés le matin. C'est une cérémonie assez solennelle à laquelle malheureusement nous n'assisteront pas. 6h20 on vient déjà nous récupérer pour la croisière alors qu'ils avaient prévu de passer entre 6h30 et 7h.
Les moines, pas très matinaux aujourd'hui, peut-être à cause de la pluie battante, ne sont pas encore sortis. Extrêmement déçus nous rejoignons à contre cœur le bateau.
Le mauvais temps n'arrange rien, on a perdu quasiment plus de 15 degrés par rapport à hier. Notre guide en rajoute une couche en nous disant que d'habitude il ne tombe pas une goutte à cette époque.
On se pèle sur le bateau, les fenêtres fermées par des bâches en plastique ne protègent seulement que de la pluie. Petite consolation, nous sommes seulement 11 à faire la croisière sur un bateau pouvant accueillir plus de 30 personnes.
Certes on aura froid mais au moins on sera à l'aise. Au bout d'une heure de traversé, nous effectuons l'unique arrêt de la journée aux grottes de Pak Ou, connu pour la multitude de bouddhas de tailles et styles différents qu'elles renferment. Nous continuons notre remontée du Mékong jusqu'à Pakbeng où nous dormons ce soir.
C'est vraiment dommage qu'il fasse ce temps pourri. D'une ça gâche un peu le paysage et de deux on se les gèle sévère malgré la multitude de couvertures que nous récupérons.
Quand on pense que hier on se baignait avec les éléphants par plus de 30 degrés, on n'arrive pas à y croire. Heureusement le super menu de midi composé de spécialités laotiennes nous remontent un peu le moral. C'est au moins ça ,on se régale!!
L'après midi on fait passer le temps avec des parties de Uno entrecoupés de sieste polaire....
Une fois arrivés à Pakbeng et installés dans notre guesthouse trouvée le soir même, nous apercevons les bateaux locaux arriver avec leurs passagers. Ils ont fait le même trajet que nous sans protection aux fenêtres ni couvertures. Ils sont frigorifiés.. Certes ils ont payé beaucoup moins cher que nous mais j'ose à peine imaginer l'horreur qu'ils ont du vivre aujourd'hui. Ces dans ces moments là où l'on ne regrette pas d'avoir mis quelques euros de plus sur la table....
Ayant quelques heures à tuer devant nous , nous partons visiter le village. Constitué essentiellement d'une seule rue, c'est clairement une cité dortoir pour les voyageurs faisant étape ici lors du trajet en bateau entre Luang Prabang et Huay Xai. Nous visitons rapidement un temple perché sur une colline au bord du fleuve. Les enfants présents là haut veulent à tout prix qu'on les prennent en photo. Ils tapent la pose avec une casserole sur la tête ce qui les fait mourir de rire lorsqu'ils visualisent le résultat. Pour dîner on cherchera en vain un resto avec une salle intérieure pour se réchauffer un peu. Ils sont tous ouverts aux 4 vents. Tant pis on rajoutera une couche de vêtements supplémentaire pour aller manger.
De retour à l'hôtel, l'électricité enfin revenue nous permettra de prendre une bonne douche chaude.

 

Sylvain

 

25 Janvier 2016

 

Même si l'on sait que l'on va se retaper une nouvelle journée de croisière glaciale, on ne peut s'empêcher d'espérer que le temps s'améliorera. Il n'en est rien, c'est même pire....
6h30 juste avant d'embarquer nous récupérons in extremis dans la seule "boulangerie" d'ouverte le petit déjeuner. Arrivée prévue à Huay Xai vers 16h. En chemin nous nous arrêtons dans un village en bordure du Mékong. Il y a au Laos énormément d'ethnies différentes ayant chacune leur dialectes. Il en est recensé 69. Ici nous sommes chez les kuma. N'ayant aucun travail dans la région ni aucune route desservant leur village (seulement le fleuve), ils vivent essentiellement de la chasse et de la cueillette. L'une de leur seule source de revenus sont des sortes de fougères qui servent de balai. Un enfant est en train d'en faire sécher au dessus d'un feu avant qu'elles soient expédiées en ville.
Aux 4 coins du village différents petits groupes sont réunis autour de plusieurs feux. Ne travaillant pas il faut tout de même bien faire passer le temps tout en se réchauffant.. La plupart du temps,les hommes d'un côté ,les femmes de l'autre.
Arrivés à Huay Xai nous sommes gelés de la tête au pieds.
Vraiment dommage ce temps car nous n'avons pas pu apprécier cette croisière à sa juste valeur.
Nous passons à l'agence du Gibbon Expérience prendre des infos pour les 3 jours à venir. Ils ne nous rassurent pas vraiment en nous disant qu'il va faire froid.....Super!!!
Il est tout simplement impossible de se réchauffer dans cette ville !!!
Même la chambre d'hôtel que nous avons trouvé nous promet une nuit fraiche. La faute à d'énormes courants d'air passant par les fenêtres. Et pour les restos c'est la même histoire qu'à Pakbeng....
Couverts de nos polaires et tout autre vêtement chaud de notre garde robe, on se cale au fond de la salle du resto, le plus à l'abri possible. Au menu, une grosse assiette de pâte pour être en forme demain...

 

Sylvain


01/02/2016
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LUANG PRABANG

LUANG PRABANG

 

21 Janvier 2016

 

4h30, Sylvain me réveille et me dit qu'il pense qu'on est arrivé à Luang Prabang. Personne ne nous dit rien, un petit coup d'œil sur Google Maps nous permet de le confirmer. En toute hâte ,on prévient Myriam et Philippe et sautons du bus. Nos sacs nous attendaient déjà sur la chaussée. Les parents ont très mal dormi et sont encore endoloris. Myriam comme d'habitude prend son mal en patience, relativise et tente de temporiser Philippe. Ce dernier a vécu l'enfer. Il est en vrac comme il dit!!! Fidèles à nous même Sylvain et moi avons un peu dormi et sommes prêts pour une nouvelle journée. C'est beau la jeunesse !
Arriver avec 1h d'avance nous fait quand même râler car tout est fermé. Nous prenons un tuktuk collectif hors de prix (pas vraiment le choix car on est quand même à 6km du centre ville). Il nous dépose en plein centre de Luang Prabang et partons en quête d'un hôtel. Peine perdu ils affichent tous complet ou sont encore plongés dans le noir. Après avoir réveillé plusieurs réceptionniste nous laissons tomber et nous mettons à la recherche d'un café chaud. Une grosse demi heure plus tard nous sommes attablés dans un bouiboui devant un mauvais café brûlé en mangeant des beignets imbibés d'huile sans sucre. Pas vraiment le petit déjeuner idéal mais à 5h du mat nous n'avons pas trop le choix. Nous laissons les parents au café avec nos sacs pendant que nous partons explorer la ville à la recherche d'un lieu où dormir. Les marchands installent peu à peu leurs échoppes. La ville se réveille doucement. Au détour d'une jolie impasse nous repérons une guesthouse. Visite express de la chambre, du moment qu'il y a de l'eau chaude ça fera l'affaire. Une fois de retour auprès des parents nous récupérons nos sacs et décidons de prendre un tuktuk pour rejoindre l'hôtel. 5min après nous sommes sous la douche chaude! Un régal.... Malheureusement de courte durée lorsque je m'aperçois avoir oublié mon téléphone dans le bus. Dépression courte mais intense, nous décidons de dormir un peu. Évidemment ,internet fonctionnant très mal je suis obligée de faire appel à mon père pour s'occuper des formalités. 2h du mat heure française ,dur dur pour lui!
À midi nous retrouvons Philippe et Myriam et mangeons au premier resto trouvé sur la rue principale.
Rien de fameux et cher . Décidément, la journée a du mal à s'améliorer.
Tour de ville ,visites des temples et monastères.... Philippe est enfin rassasié ! L'architecture et la décoration des temples m'impressionne toujours autant.

Au Cambodge nous étions habitués aux dessins très colorés qui recouvraient les murs en retraçant l'histoire de bouddha. Au Laos, il s'agit de mosaïque en verre très colorés également retraçant la vie du peuple Lao ainsi que diverses légendes. Nous prenons ensuite la direction du musée du palais royal. Malheureusement ce dernier ferme à 16h (équivalent des 18/19h chez nous). Juste en face une jolie pagode et un vieux temple sont érigés en haut d'une colline le mont Phu Si. La balade à l'ombre est très sympa mais la montée est rude, il fait très chaud. La vue au sommet est grandiose permettant un panorama sur toute la ville. Cette dernière, dont les bâtiments sont magnifiques, est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Et à juste titre!! En 3 jours nous manquerons de temps pour en profiter pleinement. La légende raconte que le mont Phu Si aurait été déplacé depuis le Sri Lanka et qu'une énorme empreinte de bouddha se trouve en son sommet. L'homme voit ce qu'il a envie de voir... Personnellement j'ai du mal la visualiser dans le petit sanctuaire qui la protège.
Nous traversons plusieurs monastères où les bonzes (moines) s'activent dans leurs tâches quotidiennes.
Après cette longue balade, Philippe rentre s'allonger à l'hôtel pendant que nous tentons l'expérience des bains de pieds dans des bassins à poissons. Quelle horreur !!! Sylvain se régale, Myriam finit par s'habituer et moi je lâche prise en moins de 10 minutes et profite du temps restant pour m'offrir une manucure. Chacun son truc!! Mais les poissons dévorant mes peaux mortes des pieds , très peu pour moi! Après un bon resto très agréable à la lumière de lampions suspendus ,nous faisons le tour de l'immense marché nocturne, avant de retrouver nos chambres respectives.
Gourmands , Sylvain et moi nous laissons tenter par une mauvaise crêpe cartonnée au Nutella.

 

Célia

 

22 Janvier 2016

 

Pour notre seconde journée à Luang Prabang, on a de la chance, il fait super beau. Ça tombe bien, on a prévu de se baigner dans plusieurs cascades autour de la ville. Après avoir booké une matinée avec les éléphants le lendemain et récupérer 2 motos, nous prenons la direction de Tat Sae, une petite cascade à 20min de Luang Prabang. Difficile d'accès (après la route il faut prendre un bateau pendant 5min) il y a peu de touristes, tant mieux nous sommes seuls pour profiter de la piscine naturelle au pied de la cascade. Superbe !! Et encore c'est la saison sèche. On imagine aisément comme elle doit être encore plus belle pendant la saison des pluies.
Célia et ma mère profitent des transats pour parfaire leur bronzage pendant qu'avec mon père on part explorer les environs en remontant la rivière. On trouve un peu plus loin un autre ensemble de cascade tout aussi magnifique.
Une végétation luxuriante habille parfaitement ces nouvelles chutes d'eau. Dernier bain, il est déjà 13h, pas vraiment envie de partir mais il est temps d'y aller si on veut passer un moment aux chutes de Kuang Si. Elles ne sont pas bien loin (40km), mais vu l'état des routes, tantôt défoncées, tantôt en construction, il nous faudra quasiment 1h30 pour y arriver.
Là bas c'est vraiment le contraste avec les cascades de ce matin. C'est ultra touristique, des cars de partout, on se croirait sur le parking d'un parc d'attraction. On comprend pourquoi lorsque nous arrivons au bord de l'eau. Le site est d'une beauté exceptionnelle. L'eau n'est pas translucide comme ce matin mais d'un bleu clair laiteux vous invitant vivement à la baignade. Cerise sur le gâteau, une fois bien installé au pied des chutes, j'ai droit à une séance de "fish spa" comme ils appellent ça ici. Des poissons un peu plus gros que la veille viennent me picorer les pieds. Ils ont l'air de se régaler de mes peaux mortes ces enfoirés!!!
On remonte ensuite la rivière où se succèdent de multiples cascades pour arriver à une immense chute d'eau. Tellement beau qu'on croirait que cette rivière a été créé de toutes pièces par l'homme. Comme ce matin on en a encore pris plein les yeux. 18h de retour à Luang Prabang nous déposons les filles au théâtre pendant que nous ramenons avec mon père les motos de location. On en profite pour faire un dernier tour de ville. Petit arrêt au marché et coucher de soleil au bord du Mékong en attendant que Célia et ma mère reviennent de leur spectacle de danse traditionnelle Lao.
Peu inspirés par les restos du quartier nous retournons à celui d'hier soir. Encore une super journée au Laos de passée, on ne les compte plus....
D'autant plus que les laotiens  sont sympas et accueillants par rapport à ce que l'on a connu plus au sud. On reconnaît là, l'hospitalité laotienne dont on nous avait tant parlé.

 

Sylvain

 

23 Janvier 2016

 

Après une bonne nuit et un gros petit déjeuner, on vient nous récupérer à l'hôtel. Le mini-van nous conduit dans un camp d'éléphants à environ 1h30 de route. A peine arrivés nous montons sur ces énormes bêtes harnachés sur le howdah, le siège qui repose sur l'éléphant. Sylvain et moi sur le premier suivis d'un peu plus loin par Myriam et Philippe. Au bout de 20 min d'une balade tranquille dans la jungle, le mahout (cornac) me propose de monter directement sur le cou de l'éléphant. Philippe fait de même sur le sien. Le premier contact est râpeux et piquant. Les poils durs de son cou me grattent les cuisses et mollets. Avec ses oreilles il me fouette les jambes. Sa démarche saccadée fait facilement perdre l'équilibre, les mains posées sur sa tête j'essaye tant bien que mal de ne pas glisser. Quelle expérience extra!!!! Notre éléphant très gourmand s'arrête régulièrement manger quelques bambous. 10 minutes plus tard je fais l'échange avec Sylvain pour qu'il teste lui aussi. À la fin de la balade nous récupérons des bouts de bambou coupés par les mahouts et les donnons à nos éléphants. Quel plaisir!!! Les trompes avides viennent nous arracher des mains leurs récompenses. Jamais rassasiés nous passons plus d'une demi heure à les nourrir et les caresser. Ils ne sont pas craintifs, et ne semble pas maltraités. C'était une de nos craintes. La réputation de certains camp d'éléphants fait froid dans le dos. Impossible de vérifier avec certitude si celui là en fait partie. Les animaux ne présentent pas de plaies visibles,ils sont souvent détachés et marchent proche de leur mahout respectif
Ce dernier n'a ni bâton ni autre élément pouvant blesser l'animal. On peut même voir certains gestes tendres de la part des mahouts. Est ce une comédie pour touristes ?
Je ne sais pas mais ça n'en a pas l'air. Le guide nous oblige à laisser nos éléphants pour aller visiter un "whisky village". Bref un village à touriste! Nous en profitons pour faire quelques emplettes en bon touriste que nous sommes. Myriam et Philippe découvrent le métier à tisser et achètent des étoffes faites main. Un peu plus loin, ils découvrent également la distillation de l'alcool de riz appelé ici whisky ou " Lao Lao " que nous avons par politesse plus que par envie goûté juste avant. Rouge, transparent, fermenté avec un serpent ou un scorpion, bref on les teste tous.
De retour au camp on a juste le temps d'un pipi express avant que l'on nous apprenne le langage rudimentaire pour communiquer avec notre éléphant. En avant se dit "paï paï" , à droite "paï qua", à gauche "paï saï"... Et d'autres consignes aussitôt apprises aussitôt oubliées. Une fois en maillot nous remontons cette fois seul sur notre éléphant. Très impressionnant. Mon éléphant accroupi , je pose mon pied nu sur son genou, et jette mon autre jambe de l'autre côté. Heureusement je suis souple et mes années d'équitation vont m'être très utile pour me sentir à l'aise. Il faut prendre le rythme. Mon éléphant a trop chaud pour rester au sec plus longtemps. Alors à la première flaque il aspire de l'eau ,enfin de la boue avec sa trompe et se la jette dessus et me badigeonne par la même occasion. Il répétera son geste à chaque nouvelle flaque. 30 minutes de balade nous conduisent au Mékong. Le mahout monte alors sur l'éléphant derrière nous et nous aide à allonger l'éléphant dans leau. Ce dernier immerge complètement son corps. Avec des morceaux de bois ou racines, je ne sais pas exactement ce que c'est, nous frottons nos animaux. Ça mousse comme du savon. Sur les ordres du mahout, l'éléphant plonge la tête, les fesses, s'arrose puis se redresse. Myriam qui était stressée au départ a vite pris ses marques. Elle rayonne de bonheur, son rire et son sourire sont contagieux. Ce moment est incroyable et sera à jamais gravé dans mon coeur et mon esprit. Sylvain s'éclate, ses parents s'éclatent, je m'éclate..... C'est impossible de décrire cette journée tellement riche. Peut être que certains trouveront ça idiot mais le contact qu'on a eu avec nos éléphants était intense et tendre.
Bien que beaucoup de touristes vivent la même expérience, j'étais tellement heureuse de le partager avec ma famille. Le reste de la journée nous serons tous sur notre petit nuage , encore plein d'étoiles dans les yeux.
Repas, retour en ville,puis direction le musée national situé dans l'ancien palais royal. Philippe un peu cassé par la balade va se coucher pendant que nous le visitons. Sylvain est obligé de revêtir un pantalon et une chemise laotienne car il n'est pas assez couvert (bras, jambes). Bien que ce soit trop court pour lui : t'as le look coco!! Comme le dit la chanson!
Le bâtiment en lui même est très beau et bien conservé. J'aime tout particulièrement la salle du trône décorée de mosaïques murales multicolores. Quel dommage que les photos soit interdites. Après 1h de visite et un petit rafraichissement nous rentrons à l'hôtel prendre une bonne douche bien méritée. Pour notre dernière soirée nous nous installons en terrasse pour observer le coucher de soleil au bord du Mékong. Quelle beauté!!! Il fait frais ,c'est agréable. Le temps passe si vite! Demain il nous faut déjà quitter cette magnifique ville pour nous enfoncer un petit peu plus au nord. Sylvain et moi avons enfin le coup de coeur pour ce pays et ses habitants. Ça nous a pris un peu plus de temps que d'habitude mais probablement que la fatigue n'a pas aidé. Et c'est vrai qu'il est beau ce célèbre sourire laotien !!!

 

Célia


01/02/2016
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CROISIÈRE SUR LE MÉKONG BONUS

CROISIÈRE SUR LE MÉKONG BONUS

 

Découverte du Mékong sous la pluie combinée, à une chute des températures. La croisière a été agréable, dommage qu'il ait fait si froid sur le bateau pendant ces 2 jours mais les repas étaient excellents.

 

Myriam et Philippe


01/02/2016
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LUANG PRABANG BONUS

LUANG PRABANG BONUS

 

Ville très touristique où nous avons découvert la beauté des temples bouddhistes. Il y en a à tout les coins de rue et sont remplis de bouddhas.
Cette première journée a été consacré à la visite de la ville qui est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le deuxième jour nous avons à nouveau loué des motos (on y a pris goût) pour aller se baigner dans de merveilleuses cascades. Quel plaisir de plonger dans une eau fraiche avec la chaleur qu'il faisait. On a été ébloui par ces endroits paradisiaques avec des eaux aux couleurs surprenantes ( bleu laiteux). Un endroit unique....
Le 3ème jour on est encore monté crescendo en émotion : toute une matinée passée avec les éléphants. Pour la première balade d'une heure environ nous sommes montés à 2 sur le siège, assez impressionnant vu la taille de l'éléphant. Mais là où j'ai eu le plus peur c'est lors de la seconde balade ,cette fois ci sans siège, assise sur la tête de l'éléphant. Mes cuisses s'en souviennent encore.
C'était impressionnant et magique! Mais le plus beau restait à venir avec le bain des éléphants. Quelle partie de rigolades dans les eaux troubles du Mékong, on en est ressorti autant mouillé qu'eux et avec plein d'étoiles dans les yeux!
Je n'oublierai jamais , un des plus beau moment du voyage !!

 

Myriam et Philippe


01/02/2016
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VANG VIENG BONUS

 VANG VIENG BONUS

 

 Au départ de Vientiane nous avons testé les transports laotiens et on peut dire qu'ils ne sont pas de tout repos. Le réseau routier est de très mauvaise qualité, les routes sont défoncées, il y a un nombre incroyable de scooters ou motos et aucune règle de sécurité n'est respectée.

 

J'ai beaucoup apprécié la descente en tubing sur la rivière entre les pics karstiques, un moment de détente très agréable bien mérité.


Une balade à moto et la visite de la première grotte m'ont vite fait comprendre comment seront nos vacances : sportives et insolites!!!! Nous avons joué aux explorateurs dans une grotte perdue dans la montagne (nous étions les seuls) parfois en rampant sur plusieurs mètres et je n'ai jamais été aussi heureuse de voir la lumière du jour!!!


En s'enfonçant un petit peu dans la campagne laotienne, j'ai été frappé par la pauvreté des villages, sans eau ni électricité, avec un grand nombre d'enfant très jeune, jouant dehors, pieds nus dans la rue, au milieu des poules, cochons, canards, etc.. Nous saluant tout le temps à notre passage avec un grand sourire. Cela m'a beaucoup touché.


Retour en fin d'après midi à Vang Vieng, ville animée le soir car c'est le lieu de rendez vous de la jeunesse et des touristes venus des 4 coins du globe et avides d'aventures.

 

 Myriam et Philippe


30/01/2016
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