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ELLA

ELLA

 

12 Février 2016

 

À 10h30 nous partons, toujours conduit par notre super Niro qui s'était proposé de nous amener à la gare (alors que son contrat se finissait la veille au soir mais il avait peur pour nous que ce soit compliqué . Qu'il est mignon ce Niro, on l'aime !!)
Épuisés par l'ascension du pic d'Adam de ce matin, nous arrivons à l'heure et mon père finit par s'endormir en attendant le train de 13h30.
Pas de 1er classe cette fois ci! Nul! Sylvain se retrouve même à quelques rangées de nous.
Mon père toujours crevé, sombre, assis inconfortablement, ce qui fait bien rire notre voisine lorsqu'il manque de peu de se cogner la tête contre la table!!
Puis, des places se libèrent au fond du wagon. Nous finissons par nous y retrouver tous les 4.
Les paysages des plantations de thé sont exceptionnels!!! Une carte postale !!! Nous observons les cueilleuses à l'ouvrage!
Les portes du wagon restent comme à chaque fois grandes ouvertes. C'est grisant !!!
Entre le vide, l'air, le paysage et la vitesse ( certes c'est pas un TGV et on approche seulement les 50km/h) , quel sentiment d'aventure , de découverte !!!!
Quel bonheur d'être là !!! Avec mes parents !!!!
On fait passer le temps avec une partie de scrabble que je gagne grâce à l'épuisement physique et mental de mes parents!! Peu importe !! Une victoire est une victoire !!
Arrivés à la gare d'Ella, Sylvain nous convînt de ne pas prendre de tuktuk car l'hôtel est soit disant proche.
Après une marche excessivement longue (10min!) au vu de cette journée, et après avoir subi les foudres de ma colère, il accepte d'interpeller un tuktuk.
Fort heureusement car il devait rester en gros 2km.
C'est une sorte de guesthouse chez l'habitant, un homestay de nouveau genre qui se fait de plus en plus au Sri Lanka. Ainsi les habitants profitent du tourisme en hébergeant chez eux ou dans des dépendances proches les touristes.
Cuisine maison excellente et accueil chaleureux garantis!!
Autant vous dire qu'on n'a pas veillé tard ce soir.

 

Célia

 

13 Février 2016


La guesthouse étant trop éloigné du centre ville d'Ella, contrairement à ce qui était annoncé sur booking ( hein Célia!) nous ne resterons pas une nuit de plus malgré l'excellent accueil que nous avons eu.
Le proprio nous propose même de nous déposer en ville. Au top!!
Une fois installés dans notre nouvelle demeure pour la nuit à venir, nous partons nous renseigner sur les fabriques et plantations de thé qui se visitent aux alentours.
Malheureusement à toutes les personnes à qui nous demandons nous répondent qu'aujourd'hui samedi c'est fermé.
La loose!!!!
On ne peut pas se permettre d'attendre lundi car on devrait faire pas mal de concessions sur le reste du séjour.
Même les flics dans leurs petites cahutes faisant office de poste contrôle et accessoirement d'office de tourisme ne nous donnent pas plus d'espoir.
Tant pis....
Avant d'aller quand même se balader dans la région, on fait un petit détour par la poste pour envoyer nos cartes.
En désespoir de cause je redemande quand même à l'employé s'il connait une fabrique de thé ouverte. Effectivement il y en a une juste à côté de chez lui.
Ayant fini sa journée, il nous propose de nous y accompagner.
Juste à la sortie de la ville, nous traversons les plantations de thé pour arriver jusqu'à sa maison. Adorable, il nous propose de rentrer à l'intérieur pour nous offrir le thé.
Il nous présente sa fille et son fils avant de nous faire découvrir son jardin.
Des fruits et des épices à gogo. Il fabrique lui même son thé, celui que nous avons gouté. Un délice !!
Quelle hospitalité ces Sri lankais!! C'est une réalité, ils sont tous aussi accueillants que cet homme là !!
Petite photo souvenir avec sa famille que nous lui avons promis de lui envoyer puis il nous amène à l'usine à côté.
Visite super intéressante!!!
Les feuilles de thé sont ramassées 3 fois par jour , et 2h maxi après leur récolte il faut qu'elles soient incorporées dans le long processus de fabrication du thé.
Chaque cueilleur doit ramasser 15kg de feuilles par jour pour un salaire journalier de 680 roupies soit 4,5€.
Une fois fabriqué, le thé est envoyé à Colombo, où il est gouté pour définir son prix de vente.
Chaque région du Sri Lanka produit un thé qui a une saveur bien particulière.
L'après midi nous partons aux chutes d'eau de Rawana. Les filles trop frileuses préfèrent rester au sec pendant que nous profitons de la cascade avec Renaud. Les chutes vous plaquent littéralement au sol même si elles ne sont pas très impressionnantes.
Ça fait du bien de se poser un peu, c'est vrai que l'on n'a pas arrêté depuis que Brigitte et Renaud sont arrivés.
De retour en ville nous nous arrêtons acheter le repas de ce soir. Rien de bien original, crackers et samossas, on fait avec ce que l'on a trouvé. Il faut dire que le choix est limité dans les supérettes sri lankaise si l'on ne veut pas aller au resto et se préparer à manger.
Je finirai encore une fois bon dernier à la traditionnelle partie de Scrabble du soir. Mais j'ai bon espoir de m'améliorer dans les jours à venir.

 

Sylvain.

 

14 Février 2016

 

Faute de mieux, nous avons dormi tous les 4 dans la même chambre. Alors que mes parents s'étaient endormi tôt, Sylvain et moi regardions un film d'horreur sur notre ordi avec nos écouteurs.
Trop flipette, je ne pus m'empêcher de pousser quelques cris de panique, qui par chance ne les a pas réveillé.
Vers 7h, nous descendons prendre notre petit déjeuner composé comme tous les jours de thé ,oeuf, pain de mie, beurre, confiture et assiette de fruit. Autant il ne reste jamais d'ananas, autant la papaye fait moins l'unanimité.
Quant aux bananes elles finissent généralement dans nos sacs à dos en se promettant de les manger plus tard.
La guesthouse est idéalement placée pour débuter l'ascension du "little adam's peak" comme ils l'appellent ici.
Fort heureusement il n'en est rien. La balade est super agréable et finit effectivement par une série de marche. Mais tellement plus simple et courte que celle de son grand frère.
En moins d'une heure nous sommes au sommet de la colline.
La vue sur la vallée et les plantations de thé est incroyable.
On peut même voir au loin la cascade de la veille.
Nous ne nous attardons pas car nous devons prendre le bus pour Tangalle à 11h.
La descente est encore plus simple. Nous avons même le temps de prendre une douche et de faire quelques achats à la supérette locale.
À l'heure prévue le bus nous récupère en bord de route. Hier nous avions demandé à être déposé à l'arrêt de bus d'Ella en quittant la maison d'hôte.
On nous avait conduit ici en plein virage, à la sortie d'un parking.
Un homme s'occupait d'orienter les touristes et nous avait donné les horaires de passage.
Pas de panneau, aucune signalétique, aucun guichet, juste cet homme qui semblait gérer divers tuktuk et taxi privé.
Bref, toujours est il que comme il nous avait prévenu, le bus arriva blindé de monde.
Ma mère réussit à rentrer à l'arrière pendant que nous cherchions à caser nos sacs. Plus de place dans le coffre ils les calent tant bien que mal les uns sur les autres à côté du conducteur.
Évidemment le bus était tellement chargé que nous nous sommes retrouvés écrasés les uns contre les autres debout face aux portes du bus laissées ouvertes.
Nous étions devant, ma mère seule à l'arrière, écrasée contre d'autres touristes.
Sylvain s'assit par terre sur les marches, face à l'ouverture, cramponné comme il peut sur les montants de la porte.
L'aide au conducteur qui encaisse les billets des passagers demande à un homme de libérer une place ce qui me permet de m'asseoir.
Pendant 2h le bus fait des embardées dangereuses sur la route, double en plein virage, ne s'arrête même pas, il ralentit juste, obligeant les passagers à sauter en route lorsqu'ils veulent descendre.
Même archi bondé , ils continuaient à récupérer des personnes en bord de route.
Un véritable calvaire.
Je laissais d'ailleurs rapidement ma place à une femme enceinte et son enfant montés un peu plus loin.
Pour ma mère se fût bien pire!
Lorsque nous nous sommes arrêtés 5 min à une vraie gare routière , mon père est allé la chercher. Elle était blanche comme un linge, malade. C'était un véritable supplice pour elle. Par chance la femme enceinte descendit et ma mère pût s'installer à sa place.
Pour lui laisser la vue sur la route, je m'assis à côté de Sylvain, retenue quasiment que par son bras faisant barrière devant moi.
Régulièrement nous sommes obligés de nous lever pour faire monter et descendre les passagers.

 

Célia



24/02/2016
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