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KAMPONG CHAM

KAMPONG CHAM

 

25 Décembre 2015

 

Réveil en douceur, petit déjeuner au Nutella, tout pour bien commencer la journée.

Le bus vient nous récupérer à 10H à la guesthouse. Pendant presque demi heure nous tournons en ville sans aucun autre passager. Le bus est rempli de moustique , de quoi me rendre hystérique. Heureusement nous changeons pour un autre bus plus confortable. Et c'est parti pour 5H de trajet jusqu'à Kampong Cham.

Heureusement que l'autonomie de notre ordinateur nous permet de regarder quelques films pour passer le temps. A 13H nous nous arrêtons à la même aire de repos que pour la route pour Sra Em. Nous mangeons 2 assiettes de riz cantonnais avant de repartir 15 minutes plus tard. La sieste aide à supporter la route en mauvais état. Comme d'habitude à notre arrivée , des tuktuks nous accostent et proposent leurs services.

Nous ne sommes pas très loin de la guesthouse réservée sur Booking mais nos énormes sacs ont raison de notre pauvre motivation à marcher.

Par coïncidence nous choisissons un tuktuk dont le conducteur travaille pour notre hôtel. On convient avec lui pour louer un scooter pour le lendemain.

La chambre qu'ils nous proposent est sans aération et il y règne une humidité insupportable. Je décide pour une fois de faire ma chieuse et ils acceptent de nous changer de chambre. La nouvelle possède une petite fenêtre donnant à l'arrière du bâtiment. A 1 mètre du mur de l'autre immeuble.

Nous laissons grand ouvert est installons notre moustiquaire pour compenser.

Nous passons la soirée attablés en terrasse. Nous sommes près du fleuve et il fait bon .

Apres des nems et un succulent "amok fish" nous allons nous reposer.

La guesthouse a décidé que seuls les chants de Noel étaient de mise ce soir.

 

Célia

 

26 Décembre 2015

 

Balade en scooter dans les environs de Kampong Cham au programme d'aujourd'hui.

Nous commençons par visiter un temple. Encore un, il parait que c'est la spécialité au Cambodge. C'est vrai qu'après avoir fait les temples d'Angkor la semaine dernière, ceux que nous visitons maintenant nous paraissent bien banals. Le temple de Nokor est quand même assez original. En effet, un temple à l'architecture contemporaine a été construit au milieu d'un ancien temple de l'époque angkorienne. Les différents styles se marient tout de même assez bien. Nous partons ensuite à la périphérie de la ville grimper les collines Phnom Pros et Phnom Srei, autrement dit "la colline des hommes" et "la colline des femmes". La légende raconte qu'un enfant fut éloigné de sa famille tout jeune, et lorsqu'il revint à l'âge adulte il tomba éperdument amoureux de sa mère. Pour éviter le mariage, sa mère lui proposa un défi. Chacun avec une équipe, composée de femmes pour la mère et d'hommes pour le fils, devaient en une nuit construire la plus haute montagne. Pour leurrer les hommes, les femmes allumèrent un grand feu au milieu de la nuit. Les hommes déposèrent leurs outils pensant que l'aube arrivait. La colline des femmes fut donc plus élevée et le mariage annulé. Plusieurs temples ont été érigé en leur sommet. Entre ces 2 collines un charnier datant l'époque khmer rouge a été mis à jour. Une stupa dorée commémorative renferme les ossements des victimes. Il faut savoir que selon la religion bouddhiste ou hindouiste, pour pouvoir être réincarné il faut être incinéré. Les cendres sont ensuite déposées dans des stupas miniatures à l'entrée des maisons. Cela n'a pu être fait pour les victimes des khmers rouges rendant cette tragédie encore plus douloureuse pour les familles. Au sommet de la colline des hommes nous achetons quelques bananes pour les donner aux singes. Sentant la bonne affaire, ils arrivent par dizaine , chacun voulant avoir sa banane. Les plus jeunes grimpent carrément sur moi pour en avoir une. Ca nous fait bien rire.

L'après midi, après une petite sieste réparatrice nous partons nous balader sur l'ile en face au milieu du Mékong. Pour y accéder un pont en bambou est reconstruit à la main chaque année après la saison des pluies. Même les voitures peuvent l'emprunter. La balade sur l'ile à travers les champs et rizières est très agréable. On ne se lasse pas des enfants nous interpellant d'un "hello" à chaque fois que l'on en croise un.

Pour finir la journée , dernière halte au phare français. Habillé d'une couleur rouge orangé nous ne le verrons que de loin. On n'a pas trouvé la route pour y accéder. Faut dire que l'on n'a pas cherché beaucoup, l'heure de l'apéro arrivant à grand pas.....

 

Sylvain

 

27 Décembre 2015

 

La veille, nous avions rencontré un chauffeur de tuk tuk, professeur à la retraite, parlant bien français, qui nous avait proposé de visiter l'usine de caoutchouc de la ville. Après un bon petit déjeuner, il vient nous récupérer à l'hôtel. Une autre française nous accompagne. 30 min sont nécessaire afin d'arriver à la plantation d'hévéa de 10 000 hectares. Notre guide nous explique les différentes étapes de la plantation à la récolte. Les ouvriers sont payés 150$ par mois. Il nous assure que c'est un salaire correct si la femme travaille aussi. La récolte de la sève ne se fait pas à n'importe quel mois et un arbre commence à en délivrer au bout de 7 ans jusqu'à environ 40 ans. Il est alors ensuite coupé pour être utilisé dans la menuiserie.

Ils fabriquent ici deux sortes de caoutchouc. La première est naturelle, de qualité moyenne et sent extrêmement mauvais. La seconde se décline en trois niveaux de qualité: Jaune très bonne, rouge moyenne et marron basique. La sève est mélangée à de l'acide formique permettant de faire coaguler le latex et d'enlever l'odeur nauséabonde.

La visite de l'usine est très intéressante. On passe de la récolte au nettoyage, à la coagulation, puis au broyage et au stockage. Le guide nous en offre un morceau qu'il a façonné de façon à obtenir une boule rebondissante.

Après plus de 2H30 de visite, nous sommes de retour à l'hôtel. Nous récupérons nos sacs et partons à la station de bus. Pendant l'heure d'attente, Sylvain va nous chercher des encas au "Marie Blachère" cambodgien. Le bus n'est pas climatisé et il fait horriblement chaud. 5 min après être parti, ma vessie se réveille et hurle son envie de se libérer. Je me tortille pendant plus de 2H avant d'enfin arriver à notre "pause détente". Lorsque nous repartons, j'ai toujours mal au ventre et ça ne me quittera pas du reste de la journée. Douloureuse, nauséeuse et fatiguée de la mauvaise nuit de la veille, je languis d'arriver.

Soudain le bus s'arrête en bordure de route, au milieu de nulle part. Il fait tellement lourd que nous sortons tous à l'extérieur. Visiblement le radiateur du bus nous a lâché. Pendant 1H30 nous patientons sous un soleil de plomb. Certains touristes arrêtent une énorme carriole et négocient avec le conducteur pour se faire conduire à Kratie. Pas le temps de sauter sur l'occasion, les voilà déjà repartis. Enfin un bus vient nous récupérer pour finir les 40 km nous séparant de notre destination.

 

Célia

 



29/12/2015
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