KEP
KEP
1er décembre 2015
La frontière cambodgienne est peu gardée, seulement quelques policiers derrière des petits bureaux. Intrigués par notre venue , ils nous prennent en photo.
C'est assez compliqué et nous sommes très content que la femme de l'agence s'occupe des visas. Elle passe d'un bureau à l'autre, distribue des billets par ci par là, sans aucun reçu évidemment. Elle s'amuse à chambrer en français les policiers afin que nous seuls puissions comprendre.
Passage obligatoire dans le bureau du médecin, prise de température, quelques papiers à remplir et voilà nous obtenons notre visa loisir pour un mois. Nous sommes surexcités. Une navette nous attend de l'autre coté de la frontière pour nous conduire à Kep, petite ville sur le littoral et 1er étape de notre séjour au Cambodge. Nous y arrivons en 30 minutes. Nous avions réservé la veille une petite guesthouse à 2 km du marché aux crabes. Un Tuk Tuk nous y conduit. Nous devons nous faire à la nouvelle monnaie et langue, ça va etre difficile! Les chiffres forment des dessins incompréhensibles. 4000 riels correspondent à 1 dollars. On peut tout payer soit en riels soit en dollars. Tout comme au Vietnam il n'existe pas de pièces et le distributeur refuse de nous délivrer plus de 100 euros par retrait.
La guesthouse est simple mais le personnel accueillant. Pas d'eau chaude, ce n'est pas grave vu la température extérieure. Après un brin de toilette nous montons sur le toit terrasse nous rafraichir avec ma nouvelle boisson préférée le "lemon juice".
Nous découvrrons aussi une nouvelle sorte de Fanta: multifruit, très semblable à l'Inka cola du Pérou mais en vert fluo.
Nous allons diner au marché aux crabes, où de petites cahutes surplombent la mer. Toutes identiques, nous nous asseyons à la première qui nous inspire. Une petite pluie fine tombe sur Kep. Agréable!!
je me lance et choisis un crabe au poivre la spécialité de la région. Le poivre produit dans la région est l'un des meilleur au monde et coûte une petite fortune au restaurateur.
On m'amène un plat avec au moins 3 crabes, une grosse pince similaire à un casse noix et une bassine d'eau citronnée.
Je ne sais pas par où commencer. Mon dieu que c'est bon!!!! Après un début difficile je me régale...
Sylvain peu courageux sur le plan culinaire me regarde, pas certain de vouloir gouter. J'use de tout mon charme et sous la pression il mange un petit morceau. Obligé de reconnaître que mon plat est excellent.
Nous rentrons tranquillement à l'hôtel. Les rues sont très calmes et l'ambiance est très différente de Phu Quoc. C'est paisible.
Les nuages ont laissé place à un ciel étoilé, avec au loin des éclairs qui l'illuminent. Et il fait chaud , très chaud même.
Au large des embarcations rayonnent d'une lumière afin de pêcher les calamars qui sont apparemment attirés par cette lumière.
Célia
2 décembre 2015
Premier réveil au Cambodge. Ce que l'on peut dire c'est qu'il fait horriblement chaud. Pour 6$ la nuit, la climatisation n'était pas incluse... Après le petit dej pris sur le toit terrasse de l'hôtel, nous louons deux vélos à la réception pour pouvoir explorer les alentours. Les vélos sont en piteux état, les freins sont en option, les roues et le pédalier sont voilés comme jamais, seule la chaine détendue et bien huilée et les roues bien gonflées permettent de rouler. C'est déjà ça, on s'en contentera.
Direction le parc national de Kep à quelques centaines de mètres de l'hôtel, pour une balade de 9 bornes dans la forêt. Devant la difficulté du sentier et l'état de nos bécanes, nous ferons finalement la randonnée à pied laissant nos vélos devant un café situé à l'entrée du parc. La première heure est agréable car le chemin est à l'ombre et nous avons aperçu quelques singes. Par contre, la seconde moitié en plein cagnard est interminable.
Au bout de 2H, nous revenons au point de départ. Les vélos sont toujours là, ouf! En même temps qui aurait envie de voler ces vélos usés jusqu'à la moelle, si ce n'est pour se faire mal.
L'appétit venant nous mangeons au bar resto "led zep cafe". Sa terrasse en flanc de colline permet d'avoir une superbe vue sur la baie de Kep. Nous partons ensuite longer le littoral, mais devant la chaleur accablante nous allons rapidement à la plage. Mais là, déception! l'eau est tellement chaude qu'elle ne me rafraichit même pas. Il faut nager au plus profond pour ressentir une once de fraicheur. Célia lit tranquillement à l'ombre. Plusieurs jeunes moines nagent habillés à mes côtés. Dans les arbres surplombants la plage, de petits singes sautent de branche en branche. Certains viennent récupérer un bout de nourriture dans la rue. Ils ne semblent pas inquiets de la présence d'humain à proximité. Nous reprenons nos montures pour rentrer à l'hôtel en passant par le marché aux crabes moins attirant que la veille au soir. En attendant le bus pour 17H, nous prenons une douche, gentiment proposée par la gérante lorsqu'elle nous voit dégoulinant de sueur. Et puis nous avons bien fait d'être en avance car le bus passera finalement à 16H.
30 min de trajet et nous arrivons à Kâmpôt. S'en suit 15min de tuk-tuk pour arriver enfin à notre hôtel en périphérie de la ville. Le cadre est superbe avec la piscine et le bar abrité juste à côté. On va déchanter un petit peu car notre chambre se situe à 3min à pied du complexe. Tant pis, nous qui pensions dormir dans l'un des bungalows au bord de la piscine. On comprend mieux pourquoi la chambre était en promo à 5$ la nuit sur booking. Mais c'est sans compter sur notre chance du moment. Célia, en se douchant, se retrouve avec le robinet sur ses pieds rendant impossible la fermeture de l'eau. Ne pouvant être réparé dans l'instant, nous serons encore une fois surclassés dans un magnifique bungalow attenant à la piscine. Juste parfait! Avec les excuses de la maison... Y a vraiment pas de quoi!!!!
Sylvain
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