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PHNOM PENH

PHNOM PENH

 

9 Décembre 2015

 

Je me sens mal! Il fait chaud malgré le ventilateur à fond. Mes jambes me grattent horriblement à en devenir hystérique. Je me réveille tôt. Et là, un texto m'annonce une catastrophe. Rien de clair, je ne comprends rien. J'envoie des textos, des mails, je tourne comme un lion en cage me rappelant que tardivement du décalage horaire. Il y a un problème mais pour l'instant je ne sais pas à quel point! Et puis Facebook m'annonce le décès de Magali!

Magali Gomot! Mon Amie!

Je voudrais juste vous parler un peu d'elle.

Magali... Je l'ai rencontré durant mes études d'infirmière. On a accroché immédiatement, en même temps, tout le monde l'adore. Elle est brillante et drôle, intelligente et d'une force de caractère impressionnante. Elle ne se laisse démonter par rien. Toujours le sourire, toujours positive, elle mène sa barque comme une grande, rêve d'aventure et d'humanitaire. Avec Elodie et Mag, nous sommes parties 5 semaines vivre au Burkina Faso. Une exceptionnelle aventure humaine dans un dispensaire du nord puis dans un orphelinat de Bobo Dioulasso. Magali, impressionnée par rien, m'écoutait avec son immense cœur, me plaindre de l'absence de Sylvain. Toujours un sourire, un mot, un câlin pour me réconforter. Ces moments avec elles seront gravés à jamais dans mon cœur. Puis en 2014, elle fait son sac, après avoir travaillé aux urgences de Caremeau, direction Montréal. Elle quitta la croix rouge après avoir passé des années en tant que bénévole (formatrice et chef d'équipe) et découvra les joies du nouveau continent et de la réa. Absente malheureusement à  mon mariage, cela ne l'empêcha pas de m'envoyer un joli message de félicitation. De retour pour quelques vacances en France, nous nous sommes retrouvées, Mag, Elodie, Marion et nos hommes, pour une dernière soirée en Avignon. Quel plaisir de la retrouver toujours aussi pétillante et pleine de vie. Et voilà nous partons en voyage et elle retourne au Canada. Dans des circonstances qu'on ne connaitra jamais, elle nous a quitté. Les médecins parlent d'une crise cardiaque. A 28 ans, cela semble invraisemblable. Triste ironie, elle qui avait un si grand cœur!

Alors voilà, je suis effondrée, et je veux rentrer. Je n'ose imaginer la perte pour Marion, Elodie et sa famille. J'ai envie de les serrer fort contre moi. Mais je suis au Cambodge et pour la seconde fois depuis le début de ce voyage, je me demande ce que je fais là.

Tout le reste de la journée n'a plus aucune importance mais il faut bien continuer.

Prendre le bus (long!) pour PHNOM PENH, trouver la guesthouse, ressortir voir le Vat Phnom ( temple le plus important de la capitale où les habitants viennent prier pour avoir bonne fortune), retour en longeant les berges du fleuve. Bref le cœur et l'esprit n'y sont pas. Je veux un câlin de ma maman! On ne grandit jamais vraiment! Après mettre mise à pleurer en pleine terrasse d'un restaurant, on se dit que ça ne sert à rien de continuer et nous rentrons à l'hôtel.

Skype avec mon père, c'est déjà ça de pris! Mais je suis en colère, triste et angoissée que ça se reproduise encore. Demain j'aurai les idées plus claires. La chaleur étouffante de notre cagibi qui nous sert de chambre n'aide pas.

Bref la nuit va être longue.

 

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Célia

 

 

10 décembre 2015

 

Comme prévu, la nuit a été difficile. Aucune aération dans la chambre, on suffoque presque. Mais pour son emplacement dans Phnom Penh et son prix, on ne va pas s'en plaindre. Une grosse journée de marche nous attend.

Pour commencer, direction le Palais royal non loin de l'hôtel. Un énième conducteur de tuk-tuk nous proposant ses services, nous informe qu'il est fermé aujourd'hui pour la journée des droits de l'homme.

Reportant la visite à demain, on se dirige au musée national du Cambodge. Nous prenons un guide francophone .En effet, juste regarder sans explications toutes ces statues et sculptures n'aurait aucun intérêt. Nous avons bien fait car le guide nous a dégrossi l'histoire du Cambodge à travers les périodes pré-angkorienne, angkorienne et post-angkorienne. Vraiment très intéressant, on a maintenant quelques notions pour pouvoir situer les sculptures et monuments dans le temps.

Nous réservons ensuite un cours de cuisine cambodgienne pour le lendemain. Il me tarde d'y être, plus d'un mois sans cuisiner, ça commence à me manquer...

Nous passerons l'après midi, pratiquement 3H au musée du génocide de Tuol Sleng ; ancien lycée transformé durant la période des khmers rouges en centre de sécurité plus connu sous le nom de S21.

 

Afin de mieux comprendre cette période, nous allons faire un petit résumé non exhaustif de l'histoire de ce pays. 

 

Après des années de protectorat français (depuis 1863) le Royaume du Cambodge obtient son indépendance en 1953 (reconnu qu'à partir de 1954 par les accords de Genève) sous le règne du Roi Sihanouk. En 1955, il se destitua pour rentrer en politique, peu désireux d'avoir uniquement une fonction représentative, et fût élu à une majorité écrasante. Une grande partie du peuple le considérait comme le dernier Roi-Dieu. Sihanouk, sous l'influence corrompue de ses conseillers de l'armée commença une répression de plus en plus sévère, accentuant le mécontentement du partie de gauche qui commencèrent à former les premiers rangs de rebelles khmers. Parallèlement, en 1965, il accepta que les viet-congs utilisent le territoire cambodgien comme base arrière de la guerre contre le Vietnam du Sud et les Etats Unis. Ce qui provoqua le début d'un bombardement de masse par les américains, dans un premier temps localisé sur les territoires frontaliers puis généralisé sur l'ensemble du pays. Il faut savoir qu'il y a eu plus de bombes larguées sur le Cambodge que durant toute la seconde guerre mondiale, tous pays confondus. A noter également qu'une grande partie du territoire, pas encore déminée, est impraticable et entre 20 et 30 personnes par mois sont blessées ou tuées à ce jour par des engins explosifs. Lors d'un déplacement en France en 1970, Sihanouk fût destitué par son cousin Sisowath Sirik et son chef d'état major Lon Nol soutenus par les Etats Unis, et condamné à la peine de mort par contumace l'obligeant à l'exil en Chine. Il reçut un soutien inconditionnel du peuple ce qui gonfla le camp des rebelles Khmers que Sihanouk nomma lui même "Khmers rouges" (Khmer = cambodgien et rouge = couleur du communisme). Après plusieurs années de guerre civile, les khmers rouges entrèrent dans Phnom Penh le 17 avril 1975, alors accueillis en héros par les habitants persuadés que cela signifiait la fin de la guerre. Les méfaits de certains Khmers rouges étaient méconnus des citadins. Prétextant un risque élevé de bombardement sur la capitale par les forces américaines, ils firent évacuer entièrement la ville quelques heures seulement après leur entrée à Phnom Penh. L'organisation (= l'Angkar) voulait restructurer entièrement la société en créant le Kampuchéa démocratique. Régime autosuffisant basé exclusivement sur le travail agricole. Ils ont détruit le système monétaire, appelant même l'accession au pouvoir l'année Zéro. Toutes les industries ont été réduite à néant. L'Angkar considérait que toute personne ayant eu accès à un quelconque enseignement s'était élevé  sur le dos des paysans et donc devait être éliminé car corrompu par le précédent système. Toutes les têtes pensantes du pays, les religieux (qui aimaient un Dieu plus que l'Angkar), les politiques, les médecins, etc, furent emprisonnés, torturés et/ou exécutés. Le simple fait de porter des lunettes, avoir des mains manucurées, ou parler une langue étrangère suffisaient à vous faire arrêter. Tout opposant au régime devait être éliminé y compris les anciens cadres khmers rouges qui n'effectuaient pas correctement les ordres de purge nationale. Pol Pot a créé un régime paranoïaque, envoyant n'importe quelle personne en centre de sécurité afin qu'elle avoue par la torture ses soit disant complots ou méfaits. L'Angkar ne se trompant jamais, si vous étiez arrêté, vous étiez forcement coupable quelque soit votre âge ou votre sexe. Certains slogans disaient par exemple :"Quitte à se tromper, il vaut mieux tuer un innocent que d'épargner un ennemi."

 

Environ 20000 personnes entrèrent au centre de sécurité S21 mais seulement 7 adultes et 5 enfants en ressortirent vivants.

Durant notre visite nous avons rencontré 2 survivants qui racontaient leur histoire. Ce qui leur a permis de survivre c'est le talent ou la compétence qu'il possédait. Peintre pour l'un et mécanicien pour l'autre. Ces hommes ont su saisir l'occasion de se rendre utile au régime. Après l'extermination de toutes les têtes pensantes, l'industrie était laissée à l'abandon. Après 1 an de torture, Mr Chum se porta volontaire pour réparer les machines à écrire servant à retranscrire les aveux. De fil en aiguille, il réussit à se faire tolérer par ses geôliers. Tous les détenus étaient torturés pour obtenir des aveux avant d'être exécutés dans des Killing fields. Si un détenu venait à mourir de faim ou suite à une séance de torture, sans avoir préalablement signé des aveux, les bourreaux responsables devenaient à leur tour prisonniers. Même une infirmière soignait ces derniers afin de prolonger leur survie. Parallèlement à ça, ils n'avaient pratiquement rien à manger, étaient enchainés les uns aux autres, et les morts étaient parfois laissés parmi les vivants. Impossible de décrire toutes les atrocités commises ici. L'audio guide fourni à l'entrée est excellent, expliquant pièce par pièce l'histoire de ces victimes. C'est bouleversant. A ce jour, la plupart des geôliers n'ont jamais été inquiété par la justice. Duch, le directeur de la prison S21 a été arrêté plus de 20 ans après et condamné tout d'abord à 35 ans de prison puis à perpétuité. Les procès débutés au début des années 2000 sont toujours en cours.

Les Khmers rouges ont imposé leur dictature pendant 3 ans 8 mois et 20 jours avant que le pays soit libéré par les vietnamiens sans appui occidental. Les khmers rouges se sont alors réfugiés dans les montagnes et en Thaïlande. Ils ont soudain été soutenu par les pays occidentaux face à la peur du communisme incarnée par les vietnamiens. Le plus invraisemblable c'est quand même que le siège cambodgien à l'ONU a continué à être attribué aux Khmers rouges bien après le 7 janvier 1979, date de libération du pays mettant  pourtant fin au régime de Pol Pot. Ce simulacre orchestré par les grandes nations diplomatiques a quand même duré jusqu'en 1991. Malgré avoir exterminé 1,7 millions de Cambodgiens sur une population de 8 millions d'habitant (pratiquement 25%), le régime Khmers rouges étaient aux yeux de l'ONU plus légitime que le nouveau régime. Tout simplement scandaleux!

Cela semble invraisemblable que l'on n'en apprenne pas plus à l'école à ce sujet, c'est tout un pan de l'histoire du monde qui semble être occulté. Même si c'est horrible, triste, inimaginable, on a énormément appris aujourd'hui sur l'Histoire du pays. Ce n'est pas si vieux, et c'est en contradiction totale avec la bonne humeur et les visages souriants de tous les cambodgiens que nous croisons.

Sur le chemin du retour, nous négocions avec un conducteur de moto-taxi pour la journée de Samedi.

 

Célia et Sylvain

 

11 décembre 2015

 

Comme prévu, à 8H45, nous sommes devant le restaurant pour le cours de cuisine. Tout est fermé, aucun autre participant à l'horizon alors que nous devions être une dizaine. Bizarre... 5 min plus tard le cuistot arrive enfin. Après avoir passé et reçu plusieurs coup de fil, il nous informe que nous serons que 3, Célia, moi et une anglaise d'une soixantaine d'année. Les 7 autres personnes initialement prévues ne viendront pas. Tant mieux pour nous, ça sera quasiment un cours particulier.

Direction tout d'abord, le marché pour acheter les ingrédients. Tout est frais, mis à part les fruits de mer trempant dans des glaçons, il n'y a aucune chaine du froid respectée notamment pour la viande. Mais bon, ça ne pose pas de problème apparemment. L'étalage des viandes survolé de mouche n'ouvre pas vraiment l'appétit. Le jeune cuistot nous fait bien marrer lorsqu'il branche quasiment toutes les vendeuses du marché. Le Lait de coco est extra frais. En quelques secondes, une machine s'occupe de curer l'intérieur. Les copaux de noix de coco sont ensuite versés dans une seconde machine qui en extrait le lait. Après quelques explications sur les différents légumes, plantes aromatiques et épices les plus couramment utilisés dans la cuisine cambodgienne, nous nous rendant en tuk-tuk à la cuisine sur la terrasse d'une habitation.

Nous commençons par préparer des nems à base de carotte, patate douce et de racine ressemblant à du manioc. Très simple à faire, tout comme la sauce piquante qui les accompagne. Aussitôt cuit, nous nous régalons de les manger. Nous préparons ensuite le Amok, grande spécialité du Cambodge. Décliné en plusieurs version de viande dans les restaurant (poulet, porc, boeuf) nous cuisinerons le Amok traditionnel à base de poisson. Là aussi, pas compliqué à refaire, il suffira de trouver en France de la sauce de poisson, des œufs de crevettes, ou encore des racine de curcuma. Grosso modo, le poisson avec sa sauce à la noix de coco cuit à la vapeur dans des feuilles de bananier. Après 25 min de cuisson, c'est un délice. Le meilleur Amok que l'on ait mangé ici.

Petite sieste réparatrice, et nous partons en milieu d'après midi, visiter le palais royal. Les rues de Phnom Penh sont vraiment sales, des tas de déchets sont accumulés à chaque coin de rue. Il faut faire attention où l'on met ses pieds. Pour la visite nous embauchons une guide francophone pour en apprendre un peu plus. Le Roi vit actuellement ici dans son palais. Très religieux, il n'est pas marié et n'a donc toujours pas de descendance. C'est également ici que son père Sihanouk a été gardé captif pendant la période des Khmers rouges. C'est pour cela que tous les bâtiments on été gardé intact contrairement à de nombreux temples qui ont été pillé et partiellement détruit par l'Angkar.

Pour bien finir la journée, nous nous payons le luxe d'une heure de massage. Réalisé par des personnes aveugles, il est tellement relaxant et agréable qu'on a l'impression qu'il n'a duré que quelques minutes. Le soir nous mangeons au resto Friends, association permettant aux jeunes défavorisés d'apprendre un métier dans la restauration. C'est un peu plus cher que nos restaurants habituels mais ce n'est pas grave, c'est pour une bonne cause! Et en plus c'est très raffiné.

 

Sylvain

 

12 décembre 2015

 

Comme convenu la moto taxi vient nous récupérer à la guesthouse. Nous ne nous souvenons pas du nom du conducteur mais il a été très gentil et souriant. Depuis notre arrivée dans ce pays nous sommes impressionnés par l'accueil chaleureux que les cambodgiens nous offrent. Quand on s'arrête dans la rue pour regarder le plan il y a toujours quelqu'un qui vient nous proposer de l'aide. Les enfants nous saluent tous d'un "Hello!!" et d'un signe de la main. C'est très agréable et différent du Vietnam où l'accueil etait parfois plus froid. A 3 sur la moto sans casque vu que ce n'est pas obligatoire ici nous filons vers les "Killing fields" à environ 30 minutes. Les mauvaises odeurs et les gazs d'échappements sont difficiles à supporter. Je comprend pourquoi ils portent tous un masque!

Les Killing fields sont des terrains ayant servi de centre d'éxécution. Celui-ci est le plus grand du pays et les prisonniers du centre de sécurité S21 étaient envoyés là-bas dès qu'ils avaient reconnu leurs fautes. On leur disait qu'on les changeait d'endroit, on leur bandait les yeux, puis en pleine nuit, on les conduisait ici. C'était un lieu secret, imaginez un peu l'horreur ressenti par le paysan qui à la fin de la guerre s'est aventuré là-bas. Ils ont estimé à 20 000 morts d'après les registres tenus par les Khmers rouges. Tous les corps ne sont pas encore remontés à la surface. Vous pouvez lors du circuit voir des morceaux de tissu et des bouts d'os. C'est macabre. Tous les mois, les gardes font le tour du site pour enlever les nouveaux os mis à jour par les pluies. Un audio guide vous raconte toutes les étapes. C'est prenant! En silence nous parcourons le site pendant 2H. Pour visualiser les lieux, cela ressemble à un terrain où des bombes auraient explosé à droite à gauche. Certains fossés étaient profonds de 5m. Avec le temps et les pluies, ils se sont presque refermés.

Un pagode a été érigé à la mémoire des victimes. A l'intérieur, sont exposés les restes des pauvres innocents, vieillards, femmes, hommes, enfants et nourrissons. Un petit film de 10 min est projeté à côté du musée.

Je ne sais pas trop quoi penser. Nous avons appris énormément de chose grâce à cette visite, et les fonds sont utilisés pour aider certaines victimes et préserver les lieux de recueillement. Mais c'est tellement morbide! Si vous ne prenez pas garde, vous pouvez marcher sur des restes humains. En même temps, comme il est inscrit à l'entrée " désormais, nous sommes les gardiens de la mémoire" et nous avons un rôle dans la transmission pour que jamais cela ne se reproduise.

Nous repartons avec la boule au ventre pour manger à la guesthouse.

A 13H30, notre super conducteur revient nous récupérer pour nous emmener au studio CTN qui filme et retransmet en direct les combats professionnels de Kick boxing. L'entrée est gratuite et l'ambiance est animée. Ca crie et encourage! On se régale. Le cérémonial d'avant combat est impressionnant et nous rappelle l'importance de la religion dans ces pays d'Asie. Ca se salue, ça prie, ça se respecte et se tape super fort! Mal dégourdie avec la caméra, je loupe de K.O du cambodgien sur le laotien. Toute la salle est surexcitée. Entre les combats professionnels, des jeunes s'affrontent également. C'est du  " Pradal Serey" c'est à dire une lutte libre, une version cambodgienne du kick boxing. Une fois les combats terminés, nous attendons le conducteur en plein cagnard et retournons ensuite en ville. A la demande d'un gamin des rues, Sylvain joue et perd au billard. Trop fatigués par la journée, nous rentrons sans manger regarder Game of thrones.

 

Célia

 

13 décembre 2015

 

Réveil un peu speed après une nuit difficile, pas le temps de finir notre café que la navette est déjà là. Ils nous préparent notre pancake à emporter et nous filons vers la gare routière. En chemin, nous passons devant la fameuse ambassade française où les derniers ressortissants étrangers s'étaient réfugiés pendant l'invasion des Khmers rouges. Pour l'histoire concernant ce lieu, les étrangers mariés à une cambodgienne ont eu l'autorisation de rester avec leur épouse tandis que les cambodgiens, même mariés à une étrangère, ont été livré aux Khmers rouges. Aucune immunité, que ce soit pour les journalistes ou médecins cambodgiens restés jusqu'au dernier moment (hôpitaux, ONG...), tous ont été livré.

La climatisation du bus pour Battambang souffle à fond et je regrette d'avoir laissé mon écharpe offerte par mes copines de réa dans mon gros sac. Mémo pour la prochaine fois, même si il fait 35°, toujours l'avoir avec moi!

 

Célia

 



18/12/2015
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